São Jorge

Une île, du centre de cet archipel, qui ressemble à un long dinosaure dont la crête dorsale dépasserait de la mer, ou à un couteau !

Nous l’abordons par sa pointe ouest pour aller sur la ville de Velas.

La seule baie avec mouillage sur ce côté et avec une marina, car le mouillage peut être très rouleur et pas sûr par vent de sud ! Si on veut pouvoir laisser Kéjadenn en sécurité toute la journée afin de visiter l’intérieur du pays, c’est préférable de le loger confortablement. Et nous aussi par la même occasion ! Nous y passons tout de même une nuit à l’ancre car nous y arrivons un dimanche ! Mais dès le lundi matin le capitaine de port, très sympathique, nous octroie une place au ponton.

Dès la 1ère nuit nous retrouvons la particularité de cette baie :

Une incursion dans les montagnes de cette île escarpée nous prendra 2 jours car il faut aussi « jongler » avec la météo pour accéder aux chemins sur les hauteurs (environ 1100 m)

Une visite des « Lagãos » de la côte nord nous donne un peu le vertige « vu d’en bas » ! Lien vers les Fajas dos Cubres et de la Cadeira do Santo Cristo

Nous y avons déguster des palourdes élevées dans le lagão de la caldeira do Santo Cristo, elles étaient très grosses et excellentes, Hummm !

Sur la côte sud c’est une petite plantation de café que nous visitons en compagnie de sa propriétaire et exploitante.

Le arches de lave et les piscine naturelles sont assez nombreuses et parfois déroutantes de décor !

Ouvidor est aussi le village où nous avons vu une piscine naturelle hors du commun !

Après avoir vu tout le tour , nous profitons d’une météo presque correcte pour aller vers les sommets de l’île …

São Jorge nous laisse des souvenirs magnifiques mais nous « devons » avancer et l’île suivante nous attend déjà …

Graciosa

C’est après une navigation de nuit, pour parcourir les 80 miles nautiques qui la séparent de Faial, que nous arrivons au petit matin dans le port de Vila da Praia. Port de pêche dans le quel nous trouvons à nous glisser. D’abord au mouillage, puis contre un quai minuscule où nous sommes autorisés à poser nos amarres pour quelques jours.

Petite île aux dimensions qui nous plaisent, au rythme calme, cette île nous a ravis !

Une marina en devenir, dans la baie de Barra au sud de Santa Cruz (la « capitale » !).

Deux jours en voiture nous permettent de voir beaucoup de lieux recommandés et intéressants. Cela nous laisse aussi le loisir d’en découvrir d’autres au fil des kilomètres.

Une des recommandations de Christine (Chimère) était de trouver la piscine naturelle de Vitoria …

D’autres sites ont encore attiré notre attention …

Nous n’avons pas manqué à nos centres d’intérêts « géologiques » en allant voir la caldeira et les grottes …

Puis nous sommes descendus sous terre …

Puis une autre cavité, mais cette fois elle est un peu en hauteur !

En retournant au bateau, nous passons par la « marina de barra » et y trouvons un voilier (patagon 34 en alu) qui y est mouillé avec d’autres voisins. Philippe et Katy laissent leur bateau à Santa Maria tous les hivers depuis 5 ans et naviguent dans l’archipel de Mai à septembre ! Nous passons la soirée autour d’une « Calderada ». C’est une spécialité de Graciosa qui est assez proche d’une bouillabaisse de poissons locaux ! Et c’est très bon !!

Et puis le lendemain, après avoir rendu la voiture, nous mettons l’étrave de Kéjadenn en direction de São Jorge où nous devrions arriver dans la soirée à la Marina de Velas …

Pico

Au cours de notre journée sur cette île, nous comprendrons pourquoi on la surnomme comme cela !

De toutes les îles visitées, c’est la seule où Kéjadenn n’aura pas mis son ancre ou ses aussières ! Nous avons, en effet, préféré prendre le ferry du matin et passer la journée en compagnie de Maria Eveline notre guide. Elle nous a conduits et racontés son île. Elle ne parlait pas français ! Il a donc fallu qu’elle ralentisse son élocution en anglais et/ou en portugais afin que nous puissions profiter de ses informations.

Pico est l’île la plus haute des Açores et le volcan El Pico qui lui donne son nom est le point culminant du Portugal (2351m).

C’est un peu comme le Teide de Ténérife, On le voit de partout et il est souvent avec un nuage au sommet. Mais n’étant pas si haut, il a rarement de la neige et elles ne sont pas « éternelles » comme au Teide !

La vigne est une des cultures principale de Pico et la façon de la faire pousser est bien particulière…

Eveline au volant nous fait découvrir ses sites favoris …

La journée se termine en même temps que le tour de l’île orchestré par Eveline.

Faial

En dehors de la ville portuaire d’Horta, il y a des « Freguesias » (Paroisses communales) plus modestes qui méritent bien d’être visitées. Il y a aussi, comme dans toutes ces îles des Açores, des sites géographiques et géologiques remarquables…

On a commencé par la Caldeira do Faial qui est le point culminant (1043m) de cette île.

Après des efforts pareils, un petit bain s’impose. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas trempés !!

Ce n’est pas facile de se remettre dans une eau à 22° après les Caraïbes et leurs eaux à 28°…
Mais on y arrive quand même !!

D’autres piscines sont plus ouvertes !!…

Tout au long des kilomètres que nous parcourons sur cette île, mais ce sera la même chose sur les autres, nous sommes ravis par les fleurs !

En allant au bout ouest de Faial on y découvre la presqu’île qui c’est créée avec la dernière éruption volcanique datant de 1957/58. La caldeira dos Capelinhos.

Une visite au centre d’interprétation scientifique qui est en souterrain (au niveau de l’ancien village !) nous donne de nombreuses et précieuses indications pour essayer de comprendre l’histoire géologique et humaine de cette partie de Faial. Le phare n’est plus en service mais il a bien résister au séisme. Il a « seulement » perdu quelques mètres d’altitude par rapport au sol ! C’est à dire que c’est le sol qui est monté, par le dépôt des cendres de l’éruption, d’un étage et demi. Et comme la presqu’île est maintenant plus haute que lui, sa fonction maritime en était largement altérée !! Nous en profitons, puisque c’est permis, pour y monter afin d’y admirer la vue !

Comme j’avais la frite, je me suis offert une petite promenade en haut de ces « nouvelles » collines de basaltes …

Dans un registre différent, une autre balade à faire, c’est la Levada do Faial. Nous n’avons pas eu le temps de la faire en entier mais je vous en propose un petit bout en vision rapide !!

Une promenade plus cool dans le Jardim Botanico do Faial nous a reposé un peu !

A bord de Kéjadenn il y a aussi des orchidées qui poussent. Merci à Laurent de Cayenne pour ce présent

Entre toutes ces jolies promenades en voitures et à pied, nous avons pris une journée complète pour aller à Pico avec le ferry …

Horta

Je ne commence pas par une île mais par un port ! C’est bien ce port qui nous accueille après un séjour en mer relativement long ! Et ce changement ne se fait pas en quelques heures ! Donc nous passons plusieurs jours à déambuler dans les rues d’Horta, reprendre contact avec la terre (qui ne bouge pas !!) et avec la « civilisation », les odeurs et les bruits, les rythmes et les horaires ! Ici nous sommes à TU+0 en heure d’été alors qu’en Martinique nous étions à TU-4h. A bord nos avons fait un changement d’heure partiel en cours de route pour ne pas être complètement décalés par rapport au soleil pendant ce trajet et en arrivant nous avons recaler nos pendules !

Dans un port on rencontre des bateaux !!

Et à Horta, nous avons retrouvé Texas ! Vous vous souvenez de ce voilier jaune vu une 1ère fois à Sal, au Cap Vert, puis revu à Salvador, au Brésil ? Et bien, Laurent est là depuis deux jours, il a traversé à peu près en même temps que nous. Il est seul, Ambre est restée travailler en Guyane, où ils ont fait escale quand nous étions confinés à Allevard les bains !

Horta est un port d’escale et particulièrement dans ce port, il y a une tradition à laquelle tout les voiliers « se plient » : laisser une « marque » de son passage ! Une empreinte propre et personnelle qui consiste à peindre un dessin avec le nom du bateau et sa date de passage.

Nous l’avions fait lors de notre traversée avec Men-Kar et nous le refaisons cette année pour le passage de Kéjadenn.

Nos pas dans Horta nous ont conduit dans différents lieux citadins :

Il y a une autre « tradition » depuis plus de cent ans, c’est d’aller boire un coup au « Café Sport » chez Peter’s. Un bistrot comme on les aime avec ambiance, gin-tonic « maison » et bonnes bières !

Le Café Sport a une autre particularité : sa collection de Scrimshaw ! C’est la technique de peintures, gravures et sculptures sur ivoire et sur os. Là en l’occurrence c’est sur l’ivoire et/ou les os des cétacés chassés aux Açores depuis des centaines d’années !

Nous ne sommes pas rester qu’en ville ! Il y a une jolie balade à faire vers le Monte da Guia. C’est une presqu’île qui protège le port du Sud et qui domine la ville…

Et puis la vue est splendide …

Puis en voiture, louée comme d’hab, nous allons à la découverte de cette île d’atterrissage : Faial …

Les Açores

Région autonome du Portugal située à plus de 1500 km de Lisbonne !

Un archipel d’îles (et oui encore des îles, on les aime bien !) situé en plein milieu de l’Océan Atlantique Nord. A la rencontre de trois plaques tectoniques cela donne une activité volcanique toujours présente. Même si c’est beaucoup moins qu’il y a quelques siècles, il y a toujours des manifestations venant de l’intérieur de la planète !! C’est bien ce qui nous intéresse.

C’est aussi une escale importante et quasiment indispensable ou « obligatoire » pour faire la traversée complète de cet Océan. En tous les cas, nous apprécions de nous y arrêter après 24 jours de mer ! Voir la terre devant l’étrave, ça fait plaisir ! Et même si on navigue avec le GPS on a une certaine satisfaction d’avoir réussi à ne pas se perdre dans cette immensité d’eau ! Jeter l’ancre dans un avant port, reprendre un rythme de balade en allant d’île en île tout en prenant le temps de visiter un peu ces bouts de terre en plein milieu de l’eau.

Nous y passerons environ 5 semaines avant de reprendre le dernier tronçon de notre périple…

Nous y rencontrons, comme dans beaucoup de pays traversés, des gens sympas, serviables et heureux d’être là où ils sont ! A commencer par les responsables de la marina d’Horta. C’est le port d’entrée de cet archipel quand on arrive, comme nous, des Caraïbes. Une organisation avec des protocoles COVID qui nous laissent pantois ! On a de la graine à prendre chez nos »voisins » à ce sujet ! Ici les tests sont gratuits et on vient vous chercher en « zodiac » à votre bateau pour aller à la gare maritime faire le test PCR servant de passeport pour descendre à terre. Un 2ème test sera obligatoire au bout de 6 jours, mais pendant ce temps vous pouvez circuler partout et même d’île en île, le 2ème test pouvant être fait dans les autres îles. Pas de précipitations, mais une gentillesse d’accueil malgré les difficultés sanitaires que représente cette pandémie pour les îles qui n’ont pas toujours les infrastructures sanitaires suffisantes pour y faire face !

Bref je passe du temps à jacasser ! Je vous mets un article par île avec les paysages et les gens rencontrés, mais aussi les anecdotes de chacune. Nous allons les voir toutes SAUF ! Et oui il y en a 2 que nous n’aurons pas le loisir de voir, même de loin ! En effet les îles du nord-ouest , Florès et Corvo ne sont plus accessible aux voiliers depuis le cyclone de 2019 qui a détruit en grande partie les infrastructures portuaires. Les digues et les débuts de marinas ont été pulvérisés par cette tempête ravageuse ! Nos amis de Chimère ont fait un atterrissage à Florès, à la mi mai, et se sont vus refuser le droit de mouiller même en dehors du port pour laisser la place libre aux manœuvres des cargos et ferrys qui ravitaillent ces îles, ainsi qu’aux navires qui travaillent à la reconstruction. Le capitaine du port était vraiment désolé et leur a gentiment offert du fromage, du vin et quelques légumes frais dont ils avaient besoin après 24 jours de mer !……

Donc pas d’escale à Corvo ni à Florès, qui le méritent pourtant aux dire de beaucoup !

Commençons donc par celle où nous avons fait notre entrée en Europe : Faial par le port d’Horta, puis ce sera Graciosa, São Jorge, Terceira, São Miguel et pour finir Santa Maria si la météo nous le permet …

Traversée retour 1er épisode !

Nous voici donc arrivés à Horta sur l’île de Faial dans l’archipel des Açores !

Mais avant de vous conter ces îles, je vous mets quelques mots sur notre trajet !

En effet nous avons navigué pendant 24 jours pour aller de la Martinique aux Açores. C’est un trajet de 2250 miles nautiques (environ 4000 kms), si on le fait en ligne « droite » (je mets des guillemets car la terre est ronde et la ligne droite est un peu courbée !).

Nous sommes donc partis comme je vous le disais dans l’article précédent le vendredi 21 mai 2021 à 10h30 après avoir fait un dernier plein de gasoil à la marina du Marin.

Les premiers jours, ceux qui nous servent à nous amariner, ont été assez mouvementés. Non pas par des conditions difficiles mais simplement que nous étions au près (pas serré car Kéjadenn ne l’aime pas et nous non plus !), et qu’à cette allure là ça cogne dans la vague et c’est toujours penché !

A force on s’habitue un peu ! C’est sans doute ce qui nous a permis de tenir comme ça pendant un peu plus de 13 jours !!

Je mets une « petite » vidéo qui essaie de montrer les différents états de la mer que nous avons rencontré ! Attention, les personnes sensibles au mal des transports seront peut-être un peu « remuées » ! Accrochez vous à votre fauteuil et n’essayez pas de vous tenir à votre écran !

Pour celles et/ou ceux qui en revoudraient, voici d’autres images qui bougent un peu !! (lien)

Donc au bout de ces 13 jours au près, nous avons effectué un virage à droite (Voir la carte précédente !) en profitant d’un jour ou le vent était absent ! Et oui ça arrive aussi de se retrouver sans vent ! C’est la patience , en attendant qu’il revienne, ou on allume le moteur ! Mais là il faut gérer les réserves de gasoil, qui ne sont pas illimitées et qui ne nous permettent pas, en tout cas, de faire la traversée au moteur ! On a, en tout et pour tout, 180 litres et le moteur consomme entre 1.5 et 2 litres à l’heure en fonction de comment on met l’accélérateur ! Donc le compromis c’est de ne pas avancer trop vite car il est gourmand, mais d’avancer quand même pour espérer trouver du vent plus loin !

Je vous disais tout à l’heure que la route était de 2250 miles nautiques en ligne « droite » et vous pouvez vous douter que ce serait trop facile que de faire la ligne « droite » ! Le vent venant de l’Est en oscillant du Nord Est au Sud Est le premier bord au près, celui de 13 jours, c’est soldé par une montée vers le nord assez importante mais le « gain » vers l’Est est resté assez modeste (voir la carte !). C’est donc un ajustement permanent de la route en fonction du vent, en force et en direction !

Après ce virage à droite, nous avons eu des vents venant tantôt du Sud, du Nord, de l’ouest et même à la fin du Nord Est !! Quand il n’était pas absent, il était quand même assez souvent de l’Ouest et ça nous a bien poussés vent arrière avec les deux voiles en ciseaux !

Ne nous plaignons pas des calmes plats, car ils nous ont permis d’admirer des cachalots ! Oui nous avons eu, à nouveau cette chance de voir deux femelles accompagnées de leur petit. Nous avons aperçu, tout d’abord, un cachalot soufflant régulièrement et à ses côtés deux autres beaucoup plus petits soufflant plus souvent et moins fort ! Dans un 2ème temps, nous avons aperçu, à l’écart, un autre grand cachalot qui rejoignait les 3 autres, puis distinctement les deux grands avec chacun un petit à côté ! De là nous en avons déduit qu’il s’agissait de 2 femelles et leur progéniture.

Elles ont continué leur chemin tranquillement, sans s’occuper de nous et au bout d’une vingtaine de minutes, nous avons repris notre route qui était l’inverse de la leur !! Quelques jours plus tard, dans un autre moment de clame plat, nous avons croisé un autre cachalot solitaire et traçant gentiment sa route inverse à nous. Nous ne l’avons pas suivi car il a sondé au bout de 10 minutes d’observation ! Ces moments restent bien marqués dans nos mémoires car ils sont assez rares et très apaisants !

Pendant ces jours en pleine mer, nous alternons les quarts de veille. Il n’y a pas beaucoup de circulation mais quand même, ce serait dommage de rentrer en collision avec le seul sur l’eau avec nous ! Voici quelques photos et/ou vidéos de nos activités….

Mais aussi broderie !
La lecture tient une place importante tant le jour que la nuit !

La cuisine, cela va sans le dire ! Mais ça n’est pas tous les jours facile !!

Mais le résultat est toujours excellent et apprécié !

Faire du pain est une activité à part entière, cela prend du temps et de l’énergie. Mais c’est tellement bon le « pain frais » !

Dans cette traversée, nous ne sommes pas seuls. S’il fallait tenir la barre 24h / 24h, nous ne tiendrions pas tout ce temps ! Nos compagnons infatigables, ou presque, sont Bonnie et Clyde ! Je vous en déjà parlé lors des précédents grands trajets car ils sont là depuis le début et toujours fidèles. Bonnie tout d’abord car c’est elle qui travaille le plus souvent. C’est notre régulateur d’allure. Elle conserve un cap par rapport au vent. Elle est précise et ne ronchonne jamais (c’est pas comme moi !). Elle ne demande pas beaucoup d’énergie, juste des soins d’entretien léger aux escales. Le seul inconvénient de Bonnie est que si le vent tourne, le bateau aussi !! ça n’est pas grave sur quelques degrés mais quand il passe du sud à l’ouest , Kéjadenn ne va plus sur la bonne route ! Il faut donc veiller à ces changements de vent pour rester dans le bon cap.

Clyde est moins souvent à la barre car nous lui réservons les périodes sans vent, où Bonnie ne peut pas assurer son rôle. Il tient bien le cap qu’on lui donne mais demande beaucoup d’électricité, il est assez gourmand ! Comme le moteur tourne quand il travaille, ça n’est pas trop grave. Son entretient est un peu plus mécanique et électronique, donc plus complexe ! Mais nous ne nous en séparerions pour rien au monde, à moins d’une mort certaine de ces composants !

Je ne vais pas oublier celles qui nous ont emmenés à bon port : Nos voiles !

Je vous ai parlé plus haut de ces cachalots croisés par temps très calme, mais nous avons eu aussi la visite de quelques dauphins venant jouer à l’étrave ! Eux aussi ils meublent nos journées de ces joies introuvables ailleurs !

Nous avons « traverser » des espaces entiers de sargasses pendant la première partie de ce trajet. Il en fallait nettoyer la « pelle » de Bonnie toute les heures et même plus souvent à certains moments ! (Lien pour explications !)

Nous avons croisé aussi une multitude de « Vaisseaux Portugais ». Non ce ne sont pas des navires battant pavillon portugais, mais des animaux de la famille des méduses (lien pour explications scientifiques !)

La vue d’un oiseau, en pleine mer est censée annoncer l’approche d’une terre !! Mais des Pétrels, nous en avons vu presque tous les jours ! Je n’ai pas réussi à savoir si c’était les mêmes qui nous suivaient depuis la Martinique. Mais ils étaient là souvent à planer sur les vagues à quelques centimètres de l’eau !

Les moments de « pétole » sont aussi une source d’inspiration pour les photos et/ou vidéos. Je vous en mets quelques exemples divers et variés …

La mer est grande et plate !
J’ai essayé de filmer le Rayon vert … Je l’ai vu mais la caméra n’a pas le même œil que moi ! Dommage pour vous !
Elle est aussi très jolie quand elle fait le miroir !
J’en profite pour filmer ce que nous ne voyons jamais en étant dans le cockpit !

Quand il n’y a pas de vent nous nous permettons des fantaisies !

Ce bleu est tellement attirant ! Mais nous prenons toutes les précautions afin de ne pas nous retrouver seul au milieu de l’océan et Kéjadenn qui partirait sans nous !

Puis le soleil nous réchauffe ! Car il ne faut pas croire, mais la température de l’océan ce n’est pas la même qu’aux Antilles !!

Ces alternances de vent (15 et même 20 nœuds !) et de pétole (mer lisse et calmes plats !) nous ont tout de même permis d’avancer et de rejoindre Horta de Faial en 24 jours et demi. Nous avions prévu environ 28 jours ! Nous avons donc été « vite » !!

Arrivés de nuit (2h du matin pour nous et 4h pour les Açores !) nous nous mettons sur ancre dans le sud de l’avant port en faisant discrètement pour ne pas réveiller les voisins ! Puis nous attendrons le matin pour prendre contact avec les autorités locales et sanitaires (COVID oblige !!). La suite, je vous la mets dans le chapitre suivant sur nos pérégrinations dans l’archipel des Açores … Ce sera en fonction de la qualité des connexions internet sur chaque île !!

En-tête de mi juin

Les Caraïbes ont aussi une fin et nous préparons le départ pour un retour en métropole.

Eh oui il nous faut rentrer car ici les quarantaines ne sont pas près de finir et les amis, la famille nous manquent… Alors route vers les Açores puis Brest où une place attend Kéjadenn au Moulin Blanc.

Nous mettrons donc les voiles vers le Nord Est contre l’alizé dès vendredi 21 mai, et comptons arriver à Horta sur l’île de Faial aux Açores entre le 20 et 25 juin !!

Un mois c’est le temps qu’il va nous falloir pour faire ce trajet(un peu plus de 5000 km en ligne droite !), aussi l’avitaillement et la révision du bateau nous ont bien occupé ces derniers jours.

Anne a repris son avion pour un retour vers Quimper après avoir passer 2 semaines avec nous (je vous raconterai plus tard !)

Donc tests PCR (encore un !), avitaillement, eau, gasoil et nous vous disons à bientôt …

ou plutôt « ate logo » car les prochaines îles sont portugaises !!

Ça y est nous sommes arrivés à Horta. L’île de Faial aux Açores nous accueille et nous « test PCR » bien sûr ! Dès les résultats connus, nous pourrons descendre à terre et visiter ces îles du milieu de l’Atlantique.

Dans quelques jours je mettrais le récit de notre traversée, qui somme toute a été plutôt « gentille » ! A bientôt donc …..

Martinique de nouveau !

Un retour vers la Martinique nous est nécessaire afin de finir notre vaccination anti-covid. C’est donc le 19 avril que nous avons reçu notre 2ème injection du Pfizer !

Nous avons mouillé Kéjadenn devant la Savane de Fort de France, ce qui nous a permis aussi de retrouver les amis de Chimère à la marina z’abricot. Ils ont récupéré leurs équipiers pour faire la transat retour. Toutes les vérifications sont faites et ils sont prêts pour le départ. Un bon repas ensemble la veille et ils s’en vont le même jour que nous nous faisons piquer ! Nous pourrons suivre leur trace grâce à leur téléphone satellite pendant tout leur trajet. Ils ont pris l’assistance d’un routeur afin de ne pas se chamailler à bord sur les différentes options à prendre pour éviter le gros temps, mais surtout pour contourner les zones de « pétole » (pas de vent du tout ou très peu !).

Bon vent à eux et on se reverra sûrement !

En revenant de la « piqure » nous avons un peu trainer dans les rues de Fort de France. En suivant un circuit édité par l’office du tourisme, nous avons découvert des quartiers en allant simplement dénicher des peintures de rue sur les pignons des immeubles. Il y en beaucoup, elles ne sont pas toutes à notre goût mais elles ont le mérite de mettre de la couleur et surtout de nous emmener dans des coins « isolés » de cette ville !

Nous ne sommes pas restés à Fort de France car ce n’est pas très calme. Aussi nous sommes allés à l’Anse à l’âne (de l’autre côté de la baie) pour y prendre une voiture et aller « enfin » chercher nos colis et courriers qui nous attendent chez Julie à Ste Luce ! Merci à elle d’avoir servi de boîte aux lettres pour nous. Un petit saut jusqu’au Marin et plus précisément son yacht club. Nous y trouvons toute l’aide possible pour que nous puissions faire la recharge de notre bouteille de gaz.

Au retour nous passons par la route de la côte et admirons une nouvelle fois le Diamant !

Puis, en attendant qu’Anne, notre amie quimpéroise, nous rejoigne, nous allons retrouver l’Anse noire, son mouillage tranquille et ses jolies plongés !

Un petit tour à terre pour voir un peu comment c’est d’en haut et sur la plage !

Une grotte avec des chauves souris !

Et le lendemain nous retrouvons nos amis les tortues !

Pour les amateurs de vie sous marine, voici d’autres vidéos et photos faites à l’Anse noire !

… Le soir, où nous avons droit au spectacle …

Bon c’est bien beau tout ça mais il faut songer à la suite ! Nous voulions aller naviguer sur la côte au vent. MAIS, il y a un mais de bonne taille : les sargasses ! Déjà aperçues en Guadeloupe, elles se sont invitées au vent de la Martinique et le site de surveillance de la Martinique nous annonce une alerte orange de ces algues « puantes » lorsqu’elles sont échouées sur toute la côte Est ! Dommage !!

Donc on va se rabattre sur 2 jours en marina au Marin, quelques petits travaux d’entretien seront à faire et on en profite pour faire les pleins d’eau et de gasoil !

Surprise, on y retrouve Georges, croisé avec son amie Annick à Salvador de Bahia. Il est seul et attend, au mouillage de Ste Anne ou du Marin, de reprendre le large, toujours en solitaire, pour remonter vers les Açores. Il vient prendre un repas avec nous pour nous raconter tout ça entre son ravitaillement et ses séances de kiné (son mal de dos s’est un peu empiré ces derniers jours après une chute !). Bon vent à lui aussi ! Nous le retrouverons peut-être à Horta ou ailleurs ….

Tous les travaux sont presque faits et nous retournons vers les Anses d’Arlet retrouver notre petit « aquarium » !

Bon je vous laisse ici avec ces poissons pour aller chercher notre Bretonne à l’aéroport de Fort de France ….

La Guadeloupe et ses îles (suite)

Comme promis voici la suite de notre tour de l’archipel de la Guadeloupe.

On commence par :

Marie Galante

Complètement inconnue de nous, cette île nous plait beaucoup. Elle a un caractère qui me rappelle les îles bretonnes. Un peu de tourisme mais pas trop et une base d’agriculture : la canne à sucre et donc le RHUM. Il n’y a pas de rhum en Bretagne mais ici le tourisme ne fait pas tout, comme dans d’autres îles. Les habitants semblent avoir conservé un rythme « humain » !

Je vais essayer de vous la montrer comme nous l’avons découverte.

Une voiture louée à Grand Bourg pour 2 jours nous permet de faire le tour de l’île et de visiter les sites « remarquables » !

Avant d’aller voir les manufactures de sucre et rhum actuelles, nous sommes allés à la plage, dans la mangrove et le long de la côte Est …

Et puis il y a la culture principale, La Canne à Sucre, qui donne le Rhum. Celui de Marie Galante est bien particulier, car il ne descend jamais en dessous de 59° !! Nous avons visité 3 des principales distilleries de l’île et nous sommes rentrés au bateau bien en joie !

Et cette petite vidéo pour voir quelques phase de la fabrication de ce liquide « magique » !

Puis nous sommes allés chez Bielle où nous avons sympathisé avec Sophia !

Et pour « finir » en beauté nous sommes allés chez le Père Labat.

A force de déguster, il a fallut « éponger » un peu et justement chez le Père Labat il y a un restaurant très bien !

Au retour on a visiter un dernier moulin …

C’est avec un grand plaisir que nous resterions ici, mais il nous faut repartir vers Les Saintes afin de tenir notre timing par rapport au vaccin !

Les Saintes

Nous nous y sommes déjà arrêtés à l’aller mais maintenant nous avons bien l’intention de visiter un peu plus ce petit archipel !

En venant de Marie Galante, à l’Ouest, nous prenons la Passe du Grand Ilet et mouillons à l’anse Fideling ou Grande Baie de Terre de bas.

Après cette petite ballade dans la rue de Grande Anse, nous allons visiter les fonds …

Puis nous rejoignons Terre de haut …

Nous reprenons donc une bouée à l’anse du Bourg pour aller parcourir l’île en scooter…

Puis sur notre fier destrier, nous continuons par la baie de Pompierre qui est interdite à la navigation et donc aussi au mouillage car transformée, il y a quelques années en réserve naturelle à protéger !

Nous profitons de notre scooter pour aller voir les autres baies …

Pour ne pas rencontrer ces foutues algues, nous allons mouiller à l’ouest d l’Îlet à cabrit, au « milieu » de la baie des Saintes.

Un petite promenade pour aller voir le fort Joséphine, au sommet juste au dessus du mouillage.

Puis nous redescendons et plongeons vers la pointe nord de notre mouillage …

Le lendemain en fin d’après midi, nous mettons le cap vers la Martinique afin de pouvoir faire notre clearence d’entrée à Fort de France chez le ship avant sa fermeture !

Un petit peu de rase cailloux entre le Gros îlet et La Coche (voir la carte plus haut !) pour sortir des Saintes et en route vers le sud !

A suivre …