Comment on retrouve la Guyane ?

Un dernier « churrasco » en compagnie de tout le monde, avant de partir de la pousada.

Avant de partir, un petit rafraîchissement pour être propret …

Puis Jova nous emmène en voiture à l’aéroport, c’est le début d’une nouvelle aventure…

Arrivés à Belem, taxi 🚕 puis hôtel, tout le monde masqué…(comme au bal ?)

Mais c’est un chauffeur Uber 🚗 qui nous emmène à l’aéroport de Vals de Cans, celui de Belém, pour un vol vers Macapà ! 🛫

Partis avec 3/4 d’heure de retard, nous arrivons à Macapà seulement 20 minutes après l’horaire prévu ! C’est un autre chauffeur Uber qui nous conduit à la Rodoviaria (gare routière) de Macapà à l’autre bout de la ville. Il y a un bus 🚍 ce soir à 19h et on peut acheter les billets 🎟️sur place ! Super ! Nous n’aurons pas besoin d’une nuit d’hôtel. Juste quelques heures d’attente devant la gare pour recharger les téléphones et éviter de se faire « dévorer » par les fourmis🐜 locales en restant immobile ! …

Les presque 600 kms de route, dont 150 de piste quelque peu défoncée et boueuse à cause des pluies équatoriale 🌧️ de ces dernières semaines, ont étés franchis en un peu plus de 12 h.

Le pilote, car s’en est un, sûrement, a négocié à merveille les ornières bien glissantes, les ponts de bois pas toujours très larges ni en très bon état et la fatigue car il était seul pour tout le trajet !! Chapeau 👏!! Nous n’avons pas eu à descendre du bus pour qu’il passe des endroits difficiles ni besoin de se faire remorquer par un tracto-pelle en plein milieu de la nuit ! Si vous voulez vous rendre compte de ce que nous avons évité, voici un aperçu (lien)

Oiapoque, ville frontière entre le Brésil et la Guyane française, nous accueille sous une pluie relativement 🌧️ drue. Un taxi local 🚖 nous trimballe de la Rodoviaria à la Policia Federale 👮‍. Le coup de tampon 🛂 sur le passeport est obtenu rapidement si ce n’est qu’on était 10 minutes avant l’heure 🕗 d’ouverture du bureau et qu’il a fallu attendre, à l’abri devant une panaderia ! Sinon pas de problème, même avec un temps de séjour au Brésil qui a largement dépassé les 90 jours réglementaires. Les autorités brésiliennes ont reçu des consignes pour assouplir ces règles là pour cause de Corona virus !

C’est dans cet abri, en buvant notre dernier café zinho que nous avons rencontré Everode. Il est martiniquais et rejoint Cayenne pour y prendre un avion afin de rentrer chez lui. En faisant connaissance, nous découvrons qu’il était dans le même avion que nous à l’aller de Cayenne à Belém avec « détournement » par Fortaleza et c’est ensemble que nous essayons de rejoindre la Guyane …

Nous y sommes accueillis par les policiers de la PAF 🛃 (Police Aux Frontières). Distances, masques 😷 et attente des personnes du dispensaire de St Georges, représentantes de l’ARS (Agence Régionale de Santé) 🏥 de Guyane. Quand elles arrivent, leur thermomètre n’a plus de pile ! En guise de test, que nous croyions avoir à passé, nous ne faisons que répondre à un gentil questionnaire ! Puis quand le nouveau thermomètre arrive, avec une bonne pile, nous sommes déclarés aptes à continuer notre périple guyanais. Ce ne serait pas sympa de notre part si je ne signalais pas que c’est grâce à leur véhicule 🚑et chauffeur de service que nous avons rejoint St Georges et notre hébergement chez Modestine. Merci monsieur et mesdames de l’ARS !

Pendant que je suis dans les remerciements, je n’oublie pas le consul de France à Macapà qui nous a donné de précieuses informations pour ce retour aventureux ! Et il faut surtout faire un GROS MERCI à Valérie 😉 qui nous a dégoté le taxi, l’hébergement et qui tout au long de notre séjour à Alter do Chao a fait des pieds et des mains pour nous trouver des solutions de retour ! Il ne se passait pas deux jours sans qu’elle nous envoie un petit mot de soutien et/ou des contacts pour un bateau ou autre moyen de transport ! Donc GRAND MERCI à toi Valérie 😘😘 !!

Nous repartons donc de St Georges très tôt le mardi matin. Quand je dis nous, c’est effectivement à trois que nous montons dans le taxi de Mr Alberto. Ben oui Everode profite de cette aubaine de transport car il n’y a rien d’autre de possible pour lui pour rejoindre l’aéroport de Rochambeau. Il n’avait aucune information concernant l’arrêt des transports côté Guyane et se serait sûrement trouvé bien coincé pour prendre son avion ce mardi soir ! Nous le déposons très en avance mais heureux d’y être et le taxi nous débarque à Dégrad des Cannes vers 8h30. Nous y retrouvons Kéjadenn ⛵⚓ bien amarré et sagement à nous attendre sur son ponton.

Nous avons obligation de rester 14 jours de « quarantaine » sur Kéjadenn sans pouvoir aller naviguer ni même aller marcher sur le terre-plein ! Nous avons un peu de nettoyage à faire. Surtout en extérieur, pont, casquette et cockpit ont bien pris la poussière locale et les pluies équatoriales ne les ont pas assez rincés. Pour l’intérieur, nous avons été agréablement surpris. Pas de trace de moisissure, ni d’odeur de renfermé, pas d’eau dans les fonds, juste quelques mouches et moustiques prêts à nous « dévorer », mais sans grande méchanceté ! Un petit gecko 🦎 est sur le pont avec un refuge en pied du mât !

Voilà nous y sommes sur notre bateau et nous allons envisager sereinement la suite de notre programme. Même s’il va se trouver un peu chamboulé, nous allons le prévoir avec les circonstances du moment afin de pouvoir laisser Kéjadenn en sécurité quelque part pendant que nous allons rendre visite à nos amis et familles en métropole durant la saison des cyclones 🌪️ qui passent sur les Caraïbes entre juillet et novembre !

A suivre ….