Santa Maria

Une des plus petite île de l’archipel des Açores et surtout la plus au sud. Cela lui donne des atouts non négligeables : un climat plus doux que les autres et surtout une bonne protection dans les périodes de tempêtes qui ne manquent pas en hiver !

Arrivés assez tard le soir, mais avant la nuit, nous nous amarrons contre un ponton libre. Le lendemain matin, nous avons la visite du capitaine du port qui nous indique la place où nous devrons mettre Kéjadenn. Le tout très courtoisement et gentiment comme savent le faire ces gens dans les îles des Açores !

Une promenade en ville pour dégourdir les gambettes et pour aller chercher un loueur de voiture. Ce n’est pas facile car le Festival de Blues qui commence le lendemain sur le Nord de l’île a mis à sec tous les stocks des loueurs. Enfin après moult coup de téléphone en anglais, français et beaucoup en « portagnol » et même une virée en stop jusqu’à l’aéroport, nous dénichons un brave et gentil loueur qui nous trouve, chez un de ses collègues, et néanmoins concurrent, une C3 quasi neuve pour une journée maximum !

On s’en contentera et comme l’île est petite, le tour sera faisable dans ces 24h.

24h seulement avec la voiture louée, ça nous laisse assez de temps pour faire le tour de l’île en essayant d’y voir un maximum de lieux mais on ne verra pas tout …

Commençons par le point culminant (environ 550m !) El Pico Alto …

… Et c’est la superbe vue à 360° !

Puis nous redescendons et continuons par la côte Sud, Ouest etc…

Un bain dans la piscine de Maia

Après ce bain, il fait un petit peu faim, mais il n’y a rien d’ouvert dans le village ! Nous nous remettons donc en route pour aller chercher un peu plus loin de quoi calmer nos estomacs. En sortant de Maïa, nous sommes stoppés par une « Mamie » locale qui nous demande de la prendre mais nous ne comprenons pas où elle veut aller. Avec l’aide d’une parente à elle et un peu d’anglais, nous traduisons qu’elle désire se rendre à la ville en haut à quelques kilomètres. Pas de soucis c’est notre chemin…

Quelques 500m plus loin, c’est une jeune femme qui fait ouvertement du stop et nous dit qu’elle vient de faire une bonne marche à pied depuis le port de Vila et qu’elle voudrait bien rentrer sans être hyper fatiguée ! Pas de problème, on va d’abord déposer la « Mamie » qui nous indique où elle veut s’arrêter quand nous y arrivons et ensuite nous proposons à Jaime (lien) (prononcez Jaimie !) de faire le tour de l’île avec nous si ça lui dit. Elle n’a pas de permis et n’a pas été vers cette partie de l’île, ça l’intéresse donc et comme nous avons toujours nos estomacs qui demandent qu’on s’occupe d’eux, nous lui proposons aussi de manger avec nous dès que nous aurons trouver un restaurant. Pour ça aussi elle est d’accord et nous passerons tout le reste de la journée avec elle pour le plus grand plaisir de chacun et chacune !

Après cette bonne journée, nous rentrons tranquillement au port et Jaime, après nous avoir offert un verre, rejoint l’auberge de jeunesse qui est juste à côté de la marina. Elle reprend un avion pour São Miguel de bonne heure le lendemain pour retrouver son chéri !

Nous finissons quelques courses le lendemain avant de rendre la voiture et surtout pour avoir tout ce qu’il nous faut pour naviguer une dizaine de jours vers la Bretagne …

Partis le 18 juillet nous comptons arriver vers le 29 ou 30 juillet pour retrouver nos amis, nos familles dont Lucie notre petite fille que nous n’avons vu grandir que grâce à Whats’App !

A bientôt pour vous raconter ce deuxième épisode de cette traversée retour vers la métropole …

Jaime

Nous avons pris Jaime en stop à Santa Maria, aux Açores. Elle remontait d’une belle balade vers Maia et en avait un peu assez de marcher sur la route ! Ce jour là nous avions déjà une passagère portugaise que nous emmenions vers Santo Esperito sur cette même île.

Jaime est une jeune femme Américaine et Italienne, prof d’anglais à Pau. Elle parle un français excellent, avec un petit accent charmant et cela nous a beaucoup aidé dans la relation ! Elle a beaucoup voyagé, pour son métier et ses loisirs. Elle est très curieuse de notre « aventure » et nous avons finalement passer toute la journée avec elle dans notre tour de Santa Maria. Elle était ravie ! Nous aussi ….

Peut-être te reverra-t-on, en tous les cas MERCI à toi de cette très belle journée …..

São Miguel

C’est l’île « Capitale » de l’archipel. C’est aussi la plus grande, la plus peuplée. Ce qui en fait, en ces temps de pandémie, la plus contaminée et donc potentiellement la « plus dangereuse » !

Mais c’est aussi une île magnifique avec beaucoup de beaux sites volcaniques actifs ! Donc nous y faisons halte tout de même car nous voulons voir et revoir ces mares d’eau bouillonnante et prendre un bain d’eau chaude …. Mais je m’avance car je ne vous l’ai pas encore présentée comme pour les précédentes !

Elle est plus longue que large et un peu la forme d’un haricot, ou « feijo » comme on dit ici !

La location d’une voiture n’est pas donnée ! Mais tant pis, on veut aller voir l’intérieur de cette île qu’on dit très belle … On fera avec la météo aussi !

Ces deux lacs sont dans des calderas et sont nés des larmes d’un amour impossible entre un berger et une princesse !

Sur cette côte très « volcanique », nous découvrons de très belles créations de la nature.

Nascente termal à la Ponta da Ferraria

A marée basse, l’eau thermale de la source peut mettre le bain à 35 à 40° environ !

Un petit tour vers le nord et nous visitons Ribeira Grande.

Le lendemain le temps semble s’améliorer un peu et nous filons vers Furnas …

Le lac de Furnas et ses berges « fumantes »

En ville de Furnas nous trouvons des lieux qui nous plaisent beaucoup ! …

Ces sources sont potables mais les eaux sont assez « métalliques » et même « pétillantes » sur la langue. Je n’en ferais pas mon eau de tous les jours ! Mais elles sont bonnes, et toutes légèrement différentes !

Et nous finissons par ce que nous préférons entre tout ….

Un bon bain et chaud en plus !

Vue la couleur de l’eau de ce bain, vous imaginez qu’il est nécessaire de passer à la douche. Mais pas trot tôt après le bain pour profiter des bienfaits des sels minéraux contenus dans cette piscine !

Nous faisons donc un tour du parc de ces bains thermaux …

Nous reprenons la route vers des hauteurs …

En venant à São Miguel, nous avions cassé un des embouts de notre tangon. C’est un espar indispensable dans les allures de vent venant de l’arrière. Le shipchandler de Ponta Delagada nous a trouvé un atelier équipé en soudure de l’aluminium et nous a donc bien réparé notre tangon. Merci à lui car nous allons en avoir l’utilité pendant les jours à venir.

Avant de partir vers la dernière des îles des Açores, Santa Maria, la plus au sud, nous devons « subir » un nouveau test PCR (ça devrait être le dernier avant la métropole !). São Miguel étant l’île la plus contaminée par le Covid, les autorités des autres îles demandent un PCR négatif avant le départ ou bien une quarantaine de 4 jours en arrivant avec , bien sûr un PCR sur place. Les résultats nous arrivent par e-mail moins de six heures après les prélèvements ! L’organisation des tests et l’envoi des résultats nous avaient déjà bien bluffés à Horta, mais là c’est encore mieux !

Donc c’est parti, tôt le matin de la fête nationale française, pour une quinzaine d’heures de nav avant de rejoindre Vila do Porto, la marina récente de Santa Maria …

Terceira

C’est à la marina d’Angra do Héroïsmo que nous posons Kéjadenn pour quelques jours afin de visiter cette île plus « ronde » que la précédente !

Nous restons fidèles aux églises et là encore elles sont nombreuses et variées !

Nous explorons les traces des activités volcaniques de l’île : Grottes et fumerolles.

Las Furnas do Enxofre

Pour rejoindre ces différents lieux de « culture », nous empruntons des routes assez belles et bordées de champs délimités par des murs de pierres et des hortensias ou des agapanthes.

Nous rencontrons pas mal de ces espaces aménagés pour les pique-niques et même plus ! Ils les appellent « Parque Florestal » et ils sont vraiment très équipés. Barbecue avec réserves de bois, jeux pour enfants et même quelques agrès pour entretenir la forme des plus grands, « parcours botaniques » pour respirer la nature et même des abris car ici il pleut aussi et il ne faudrait pas que la pluie gâche le pique-nique !!

Cela ne nous fait pas oublier les piscines naturelles, car nous sommes plus « Eau » que « Terre », surtout par en dessous !

C’est par une navigation de nuit que nous mettons en route vers l’île « capitale » des Açores : São Miguel …

São Jorge

Une île, du centre de cet archipel, qui ressemble à un long dinosaure dont la crête dorsale dépasserait de la mer, ou à un couteau !

Nous l’abordons par sa pointe ouest pour aller sur la ville de Velas.

La seule baie avec mouillage sur ce côté et avec une marina, car le mouillage peut être très rouleur et pas sûr par vent de sud ! Si on veut pouvoir laisser Kéjadenn en sécurité toute la journée afin de visiter l’intérieur du pays, c’est préférable de le loger confortablement. Et nous aussi par la même occasion ! Nous y passons tout de même une nuit à l’ancre car nous y arrivons un dimanche ! Mais dès le lundi matin le capitaine de port, très sympathique, nous octroie une place au ponton.

Dès la 1ère nuit nous retrouvons la particularité de cette baie :

Une incursion dans les montagnes de cette île escarpée nous prendra 2 jours car il faut aussi « jongler » avec la météo pour accéder aux chemins sur les hauteurs (environ 1100 m)

Une visite des « Lagãos » de la côte nord nous donne un peu le vertige « vu d’en bas » ! Lien vers les Fajas dos Cubres et de la Cadeira do Santo Cristo

Nous y avons déguster des palourdes élevées dans le lagão de la caldeira do Santo Cristo, elles étaient très grosses et excellentes, Hummm !

Sur la côte sud c’est une petite plantation de café que nous visitons en compagnie de sa propriétaire et exploitante.

Le arches de lave et les piscine naturelles sont assez nombreuses et parfois déroutantes de décor !

Ouvidor est aussi le village où nous avons vu une piscine naturelle hors du commun !

Après avoir vu tout le tour , nous profitons d’une météo presque correcte pour aller vers les sommets de l’île …

São Jorge nous laisse des souvenirs magnifiques mais nous « devons » avancer et l’île suivante nous attend déjà …

Graciosa

C’est après une navigation de nuit, pour parcourir les 80 miles nautiques qui la séparent de Faial, que nous arrivons au petit matin dans le port de Vila da Praia. Port de pêche dans le quel nous trouvons à nous glisser. D’abord au mouillage, puis contre un quai minuscule où nous sommes autorisés à poser nos amarres pour quelques jours.

Petite île aux dimensions qui nous plaisent, au rythme calme, cette île nous a ravis !

Une marina en devenir, dans la baie de Barra au sud de Santa Cruz (la « capitale » !).

Deux jours en voiture nous permettent de voir beaucoup de lieux recommandés et intéressants. Cela nous laisse aussi le loisir d’en découvrir d’autres au fil des kilomètres.

Une des recommandations de Christine (Chimère) était de trouver la piscine naturelle de Vitoria …

D’autres sites ont encore attiré notre attention …

Nous n’avons pas manqué à nos centres d’intérêts « géologiques » en allant voir la caldeira et les grottes …

Puis nous sommes descendus sous terre …

Puis une autre cavité, mais cette fois elle est un peu en hauteur !

En retournant au bateau, nous passons par la « marina de barra » et y trouvons un voilier (patagon 34 en alu) qui y est mouillé avec d’autres voisins. Philippe et Katy laissent leur bateau à Santa Maria tous les hivers depuis 5 ans et naviguent dans l’archipel de Mai à septembre ! Nous passons la soirée autour d’une « Calderada ». C’est une spécialité de Graciosa qui est assez proche d’une bouillabaisse de poissons locaux ! Et c’est très bon !!

Et puis le lendemain, après avoir rendu la voiture, nous mettons l’étrave de Kéjadenn en direction de São Jorge où nous devrions arriver dans la soirée à la Marina de Velas …

Pico

Au cours de notre journée sur cette île, nous comprendrons pourquoi on la surnomme comme cela !

De toutes les îles visitées, c’est la seule où Kéjadenn n’aura pas mis son ancre ou ses aussières ! Nous avons, en effet, préféré prendre le ferry du matin et passer la journée en compagnie de Maria Eveline notre guide. Elle nous a conduits et racontés son île. Elle ne parlait pas français ! Il a donc fallu qu’elle ralentisse son élocution en anglais et/ou en portugais afin que nous puissions profiter de ses informations.

Pico est l’île la plus haute des Açores et le volcan El Pico qui lui donne son nom est le point culminant du Portugal (2351m).

C’est un peu comme le Teide de Ténérife, On le voit de partout et il est souvent avec un nuage au sommet. Mais n’étant pas si haut, il a rarement de la neige et elles ne sont pas « éternelles » comme au Teide !

La vigne est une des cultures principale de Pico et la façon de la faire pousser est bien particulière…

Eveline au volant nous fait découvrir ses sites favoris …

La journée se termine en même temps que le tour de l’île orchestré par Eveline.

Faial

En dehors de la ville portuaire d’Horta, il y a des « Freguesias » (Paroisses communales) plus modestes qui méritent bien d’être visitées. Il y a aussi, comme dans toutes ces îles des Açores, des sites géographiques et géologiques remarquables…

On a commencé par la Caldeira do Faial qui est le point culminant (1043m) de cette île.

Après des efforts pareils, un petit bain s’impose. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas trempés !!

Ce n’est pas facile de se remettre dans une eau à 22° après les Caraïbes et leurs eaux à 28°…
Mais on y arrive quand même !!

D’autres piscines sont plus ouvertes !!…

Tout au long des kilomètres que nous parcourons sur cette île, mais ce sera la même chose sur les autres, nous sommes ravis par les fleurs !

En allant au bout ouest de Faial on y découvre la presqu’île qui c’est créée avec la dernière éruption volcanique datant de 1957/58. La caldeira dos Capelinhos.

Une visite au centre d’interprétation scientifique qui est en souterrain (au niveau de l’ancien village !) nous donne de nombreuses et précieuses indications pour essayer de comprendre l’histoire géologique et humaine de cette partie de Faial. Le phare n’est plus en service mais il a bien résister au séisme. Il a « seulement » perdu quelques mètres d’altitude par rapport au sol ! C’est à dire que c’est le sol qui est monté, par le dépôt des cendres de l’éruption, d’un étage et demi. Et comme la presqu’île est maintenant plus haute que lui, sa fonction maritime en était largement altérée !! Nous en profitons, puisque c’est permis, pour y monter afin d’y admirer la vue !

Comme j’avais la frite, je me suis offert une petite promenade en haut de ces « nouvelles » collines de basaltes …

Dans un registre différent, une autre balade à faire, c’est la Levada do Faial. Nous n’avons pas eu le temps de la faire en entier mais je vous en propose un petit bout en vision rapide !!

Une promenade plus cool dans le Jardim Botanico do Faial nous a reposé un peu !

A bord de Kéjadenn il y a aussi des orchidées qui poussent. Merci à Laurent de Cayenne pour ce présent

Entre toutes ces jolies promenades en voitures et à pied, nous avons pris une journée complète pour aller à Pico avec le ferry …

Horta

Je ne commence pas par une île mais par un port ! C’est bien ce port qui nous accueille après un séjour en mer relativement long ! Et ce changement ne se fait pas en quelques heures ! Donc nous passons plusieurs jours à déambuler dans les rues d’Horta, reprendre contact avec la terre (qui ne bouge pas !!) et avec la « civilisation », les odeurs et les bruits, les rythmes et les horaires ! Ici nous sommes à TU+0 en heure d’été alors qu’en Martinique nous étions à TU-4h. A bord nos avons fait un changement d’heure partiel en cours de route pour ne pas être complètement décalés par rapport au soleil pendant ce trajet et en arrivant nous avons recaler nos pendules !

Dans un port on rencontre des bateaux !!

Et à Horta, nous avons retrouvé Texas ! Vous vous souvenez de ce voilier jaune vu une 1ère fois à Sal, au Cap Vert, puis revu à Salvador, au Brésil ? Et bien, Laurent est là depuis deux jours, il a traversé à peu près en même temps que nous. Il est seul, Ambre est restée travailler en Guyane, où ils ont fait escale quand nous étions confinés à Allevard les bains !

Horta est un port d’escale et particulièrement dans ce port, il y a une tradition à laquelle tout les voiliers « se plient » : laisser une « marque » de son passage ! Une empreinte propre et personnelle qui consiste à peindre un dessin avec le nom du bateau et sa date de passage.

Nous l’avions fait lors de notre traversée avec Men-Kar et nous le refaisons cette année pour le passage de Kéjadenn.

Nos pas dans Horta nous ont conduit dans différents lieux citadins :

Il y a une autre « tradition » depuis plus de cent ans, c’est d’aller boire un coup au « Café Sport » chez Peter’s. Un bistrot comme on les aime avec ambiance, gin-tonic « maison » et bonnes bières !

Le Café Sport a une autre particularité : sa collection de Scrimshaw ! C’est la technique de peintures, gravures et sculptures sur ivoire et sur os. Là en l’occurrence c’est sur l’ivoire et/ou les os des cétacés chassés aux Açores depuis des centaines d’années !

Nous ne sommes pas rester qu’en ville ! Il y a une jolie balade à faire vers le Monte da Guia. C’est une presqu’île qui protège le port du Sud et qui domine la ville…

Et puis la vue est splendide …

Puis en voiture, louée comme d’hab, nous allons à la découverte de cette île d’atterrissage : Faial …

Les Açores

Région autonome du Portugal située à plus de 1500 km de Lisbonne !

Un archipel d’îles (et oui encore des îles, on les aime bien !) situé en plein milieu de l’Océan Atlantique Nord. A la rencontre de trois plaques tectoniques cela donne une activité volcanique toujours présente. Même si c’est beaucoup moins qu’il y a quelques siècles, il y a toujours des manifestations venant de l’intérieur de la planète !! C’est bien ce qui nous intéresse.

C’est aussi une escale importante et quasiment indispensable ou « obligatoire » pour faire la traversée complète de cet Océan. En tous les cas, nous apprécions de nous y arrêter après 24 jours de mer ! Voir la terre devant l’étrave, ça fait plaisir ! Et même si on navigue avec le GPS on a une certaine satisfaction d’avoir réussi à ne pas se perdre dans cette immensité d’eau ! Jeter l’ancre dans un avant port, reprendre un rythme de balade en allant d’île en île tout en prenant le temps de visiter un peu ces bouts de terre en plein milieu de l’eau.

Nous y passerons environ 5 semaines avant de reprendre le dernier tronçon de notre périple…

Nous y rencontrons, comme dans beaucoup de pays traversés, des gens sympas, serviables et heureux d’être là où ils sont ! A commencer par les responsables de la marina d’Horta. C’est le port d’entrée de cet archipel quand on arrive, comme nous, des Caraïbes. Une organisation avec des protocoles COVID qui nous laissent pantois ! On a de la graine à prendre chez nos »voisins » à ce sujet ! Ici les tests sont gratuits et on vient vous chercher en « zodiac » à votre bateau pour aller à la gare maritime faire le test PCR servant de passeport pour descendre à terre. Un 2ème test sera obligatoire au bout de 6 jours, mais pendant ce temps vous pouvez circuler partout et même d’île en île, le 2ème test pouvant être fait dans les autres îles. Pas de précipitations, mais une gentillesse d’accueil malgré les difficultés sanitaires que représente cette pandémie pour les îles qui n’ont pas toujours les infrastructures sanitaires suffisantes pour y faire face !

Bref je passe du temps à jacasser ! Je vous mets un article par île avec les paysages et les gens rencontrés, mais aussi les anecdotes de chacune. Nous allons les voir toutes SAUF ! Et oui il y en a 2 que nous n’aurons pas le loisir de voir, même de loin ! En effet les îles du nord-ouest , Florès et Corvo ne sont plus accessible aux voiliers depuis le cyclone de 2019 qui a détruit en grande partie les infrastructures portuaires. Les digues et les débuts de marinas ont été pulvérisés par cette tempête ravageuse ! Nos amis de Chimère ont fait un atterrissage à Florès, à la mi mai, et se sont vus refuser le droit de mouiller même en dehors du port pour laisser la place libre aux manœuvres des cargos et ferrys qui ravitaillent ces îles, ainsi qu’aux navires qui travaillent à la reconstruction. Le capitaine du port était vraiment désolé et leur a gentiment offert du fromage, du vin et quelques légumes frais dont ils avaient besoin après 24 jours de mer !……

Donc pas d’escale à Corvo ni à Florès, qui le méritent pourtant aux dire de beaucoup !

Commençons donc par celle où nous avons fait notre entrée en Europe : Faial par le port d’Horta, puis ce sera Graciosa, São Jorge, Terceira, São Miguel et pour finir Santa Maria si la météo nous le permet …