Porto Santo

Super accueil sur cette île de Porto Santo ! Nous y étions presque attendu !


C’est toujours agréable de se retrouver dans une ambiance festive, médiévale après 4 jours « à l’isolement » !

Nous disions donc que Porto Santo était en fête pour notre arrivée et en voilà donc quelques aperçus ….

Avant de quitter cette ambiance, qui dure plusieurs jours tout de même, nous profitons d’un peu du reste de l’île, mais juste un peu (voir plus loin) !

Vous l’avez lu dans l’article précédent, notre frigo a encore fait des siennes, il ne fait plus de froid. C’est quand même pour ça qu’il est embarqué ! C’est donc un inutile à bord, et les inutiles on les débarque ou bien il font leur boulot ! Non mais ! Nous décidons quand même de le garder et de chercher un frigoriste sur Madère, la prochaine escale !

Bref la 1ère urgence c’est quand même nos batteries âgées et à qui on en demande beaucoup plus qu’avant et surtout plus souvent et longtemps. Elles sont vieillissantes et, même si nous ne sommes plus tout jeune, les vieux à bord n’ont pas vraiment leur place alors il faut penser à les changer ! Et là commence un vrai jeu de piste (j’y reviendrai plus tard !) qui nous empêchera de profiter complètement et assez longtemps de cette jolie « petite » île (quand je dis petite, elle est quand même plus grande que Ouessant !) comme nous l’aurions souhaité.

1ère traversée !

C’est toujours un peu stressant que de commencer une traversée ! même si elle ne dure que quelques jours !

Pour Madère, ou plutôt Porto Santo, nous prévoyons 4 à 5 jours en fonction des conditions de vent et de mer. Les côtes qui disparaissent de notre vue, en dehors de quelques phares, la première nuit et dans le lointain, sont vite remplacées par les silhouettes des cargos, de jour, ou leurs simples feux de navigation, la nuit !

Un début de trajet un peu lent, peu de vent, nous oblige à mettre le moteur assez longtemps pour rejoindre une zone un peu plus ventée. Une mer assez désordonnée nous procure un inconfort important, surtout la nuit ! Le bateau roule dans la houle qui vient de Gibraltar alors que le vent peine à s’établir concrètement.

Puis du vent, enfin, et même pas mal (15 à 20 nœuds) ! Sa direction, Nord à Nord-est, est bonne et nous pousse dans la bonne direction. La mer est toujours un peu hachée et le roulis toujours gênant et fatigant !

Nous croiserons aussi, surtout de nuit, des bateaux de pêche, sur des zone de « hauts fonds ». C’est à dire 80 m ou 100 m de profondeur alors que partout autour, il y a entre 3500 et 4500 m. Et puis comme tout va bien, il faut bien que quelque chose se mette à tourner « ovale » ! Le frigo, encore lui, tourne de plus en plus souvent pour de moins en moins de froid ! Résultat : nos batteries, déjà bien âgées, ne supportent pas ce genre de traitement et s’affaiblissent de plus en plus. Qu’à cela ne tienne, on va les recharger avec le moteur …. Elles sont TOUTES à plat et le moteur refuse de démarrer !

Nous sommes en pleine nuit sans lune et l’électricité du bord est au plus faible ! Nous coupons tout, sauf une loupiotte à la table à carte et le feu de navigation (qui nous signale aux autres navires !). Et puis nous ressortons les bonnes vieilles méthodes de navigation, la carte et l’estime. Pour l’estime nous sommes bien aidés par le GPS de la VHF portable qui est sur piles (il va falloir l’économiser +++). En faisant cela nous nous rendons compte que sur la carte (c’est la même qu’avec Men-Kar !), nous sommes au même endroit à la même date, avec quelques heures de différence et seulement 25 ans d’écart ! On aurait voulu le faire exprès, qu’on y serait pas arrivé !

Et puis après 4 jours à peine, l’île de Porto Santo est apparue devant l’étrave ! Nous avons fait quand même une bonne moyenne et les 5 nœuds sont bien là après quelques pointes à 8 nœuds et quelques « mous » à moins de 3 nœuds !

Séville

Passer à si peu de distance (environ 150 kms), sans visiter cette ville mythique que beaucoup de gens nous ont ventée, serait une grave erreur et nous nous en sommes rendu compte ! Séville est très belle et attirante, en plus de compter des habitants très sympathiques.

Une visite guidée, de la Cathédrale et du Palais de l’Alcazar, nous a permis de revoir un peu notre histoire de cette partie du Monde ainsi que celle des religions et leurs influences architecturales.

Le soir, après une journée écrasante de chaleur pour nous petits « bretons » habitués à 28° maximum, nous assistons à un spectacle de Flamenco (lien) et si vous en redemandez, voici un autre extrait ! (lien).

Le lendemain, comme on avait pas tout vu, loin de là, nous commençons par les arènes.

Dans les avenues de Séville, nous croisons les calèches qui promènent les touristes dans différents quartiers. Nous les verrons à pied !

Nous nous réfugions dans un musée climatisé et y découvrons cette exposition sur le 1er voyage autour du Monde par le navire Victoria et le capitaine Magellan, qui ne finit pas ce voyage (il est mort en route !) ! Le Victoria fût ramené par un de ses lieutenants : Juan Sébastien ELCANO.

En chemin pour aller voir la Place d’Espagne (voir photos plus loin !), nous rencontrons cette femme qui danse (le Flamenco bien sûr !). Une petite sono, une planche, pour y « claquer » ses talons et ses pointes afin de faire le rythme et elle se donne à fond dans son art ! Elle va même jusqu’à « changer » de costume en fonction du morceau qu’elle danse !

Un petit passage par les « Archives des Indes », ne nous permettra pas de les consulter, même de loin ! Dommage !

Un passage, pour chercher de l’ombre, par le Jardin de Santa Luzia, nous fera découvrir des arbres gigantesques !et Joëlle s’y cache !

Puis nous arrivons à cette fameuse Place d’Espagne !

Pour la fin de cette journée, ce sera un peu plus « prosaïque ». En effet, le « programme » prévoit un plein de la voiture pour faire le ravitaillement en nourriture pour le bateau et surtout son équipage ! Donc nous retrouvons les joies du supermarché (Carrefour pour ne pas faire de publicité) « local » !

Nous rendons la voiture le lendemain et nous mettons en route un peu plus tôt que prévu, le soir même, vers Madère. Juste le temps de mettre un peu plus de gasoil dans le réservoir de Kéjadenn, pour assurer au moteur, au cas où ! Les prévisions météo nous donnent une fenêtre assez courte pour bien passer entre de la « pétole » (moins de 10 nœuds) et un vent un peu fort pour nous ( 30 nœuds !). En route ….

Portugal suite encore !

Départ de Cascais en disant au revoir à Lisbão et en se dirigeant vers Sésimbra.

Passage du Cabo Espichel et, on a le temps et il n’y a pas de vent, on visite la côte de près !

Puis un mouillage à Sésimbra pour que je me rende compte comment cela a changé depuis mon passage en Rush royal en 1983. D’accord ça date un peu mais les souvenirs, liés à ce port, sont forts ! Je ne sais pas si les personnes qui étaient avec moi liront ces lignes, mais je me rappelle d’avoir « perdu » mon bateau alors qu’il était mouillé dans ce port ! Ce sont des pêcheurs qui me l’ont rapporté, il était parti avec son mouillage complet en tas sur l’ancre ! Depuis je vérifie toujours l’étalement de la chaîne et la tenue du mouillage avant de descendre à terre ! Ce qui n’empêche pas de se retrouver dans le cas de l’Île d’Aix (lien pour ceux ou celles qui n’auraient pas suivi l’histoire !)

La partie suivante, et oui on ne s’attarde pas à Sésimbra et on ne descendra même pas du bateau mouillé devant la plage. La navigation suivante, donc, c’est le passage du Cabo San Vicente. C’est le cap le plus sud-ouest de l’Europe continentale et le virage « obligé » pour aller voir comment c’est en Algarve. Des dauphins nous gratifient de plusieurs visites (lien), par groupes de plus ou moins d’individus, mais toujours curieux et joueurs dans l’étrave de Kéjadenn, à la voile ou au moteur ! Et elle se fera en grande partie de nuit

Un arrêt, à Baleeira. Petit port de la ville de Sagres qui, à part sa bière, n’a pas d’intérêt particulier ! Puis en route pour la côte sud du Portugal, la célèbre région de l’Algarve ….

On a le choix entre des grandes villes avec marinas etc. ou mouillages plus ou moins calmes mais plus « pittoresques ». On fera un peu des deux !

On commence par Alvor, mais avant d’y arriver nous passons devant une côte TRÈS découpée, un peu avant Lagos. Comme le vent n’est pas de la partie, nous en profitons pour nous approcher un peu !

Nous n’y restons pas longtemps car il y a beaucoup de monde et préférons aller voir cette lagune d’Alvor dont l’entrée étroite est ouverte à la navigation aujourd’hui : profitons-en !

Pour y entrer, un peu de courant avec nous (c’est la marée montante !) mais les bancs de sables nous attendent au « tournant » ! C’est à 4 reprises que nous « frottons » le dessous de la quille dans le sable (c’est bien, ça fait le carénage qu’on ne peut jamais faire proprement !). Après ces essais de passage, nous n’insistons pas mais nous mouillons quand même dans la lagune, avec d’autres voiliers et bateaux à moteur dans un espace assez large pour tous, juste après la passe d’entrée. Il y a environ 2.50m d’eau à la basse mer ! Ça suffira !

Le lendemain matin, nous allons, en annexe, vers le fond de cette lagune pour y découvrir d’anciennes salines qui servent de point de passage, ou plus, pour un grand nombre d’oiseaux. Ils la connaissent comme la deuxième plus grande réserve ornithologique du pays, autant dire qu’ils y font, eux aussi, un peu de tourisme ! Nous y surprenons des cigognes (par centaines), des flamands roses (nombreux aussi !), des hérons cendrés, des aigrettes et encore bien d’autres pas facile à identifier sans les approcher de trop près !

Le soir, avec le vent qui se lève, c’est le royaume des Kite surfs. Ils sont des dizaines, débutants ou confirmés, avec ou sans « foils ».

C’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres navigateurs ! Oriane et Romain sont plus jeunes que nous et ont 2 enfants, Hugo et Tom, 3 et 5 ans. Ça nous a rappelé un autre voyage ! Ils remonteront le Guadalquivir pour aller visiter Séville et on les reverra peut-être à Madère ou ailleurs !

La ville d’Alvor n’a rien d’extraordinaire, elle est proche des grandes cités de Lagos et Portimão et donc très fréquentée par les touristes ! Les voiliers peuvent y aller mais le passage ne se fait qu’à marée haute et encore avec des tirants d’eau inférieurs à 2m ! Nous y déjeunerons tout de même de bonne façon, dans un resto essentiellement fréquenté par des locaux ! Pas cher, sans « chichi » et bon en plus !

L’escale suivante, après être ressorti de la lagune sans souci, c’est Portimão, pour y résoudre un souci technique, sans urgence, mais important : le remplissage d’une de nos 2 bouteilles de gaz !

Mais avant ça, nous longeons encore la côte, afin de profiter d’un petit mouillage très joli pour quelques heures à la Punta João de Arens.

Puis le soir c’est Portimão et sa marina à 1/2 tarif (pendant 5 nuits maximum) grâce au réseau de port Trans Europe. Merci au port du Moulin Blanc de nous y avoir inscrit !

Nous n’oublions pas de chercher une solution pour notre bouteille de gaz ! Je résume la situation : Nous avons à bord 2 bouteilles de 10 kg avec un robinet et embout « français ». Nous ne trouvons en Espagne et au Portugal, mais ça serait pareils dans d’autres pays, que des bouteilles avec des embouts « locaux ». Chaque pays a sa norme d’embout et de robinet ! Nous cherchons un robinet « local » SANS détendeur afin de vider (en plein air et à l’abri des fumeurs !) la bouteille « locale » dans la nôtre ! C’est assez simple dit comme ça ! Mais nous passons toute la matinée et une bonne partie de l’après midi à parcourir la ville et surtout sa zone industrielle et commerciale, à pied bien sûr ! Nous finissons par trouver ce que nous cherchons dans un dépôt de gaz Galp et il ne reste qu’à rapatrier le robinet et surtout la bouteille pleine jusqu’au bateau. Et là l’affaire se complique quand le taxi appelé pour cela refuse de prendre la bouteille et s’en retourne d’où il vient !! Pas prévu ça en plus …… Quelques minutes passent et la personne du dépôt nous propose très gentiment de nous la livrer à la Marina mais il faut rappeler un taxi pour nous deux car le livreur ne peut pas nous prendre dans sa camionnette de livraison.

Bref le tout arrive au port et il ne nous reste plus qu’à faire le transvasement. Pour cela nous sortons le bateau de la marina, le mettons au mouillage dans l’avant port et mettons pas moins de 2 h et demie pour finir notre travail proprement ! Il aura fallu toute la journée pour remplir la bouteille vide et même rajouter un peu dans l’autre ! Nous sommes donc avec de bonnes réserves de gaz et Joëlle pourra faire des gâteaux sans compter !

Le lendemain c’est lessive +++ et remplissage des réservoirs d’eau et de gasoil, sans oublier le bidon d’essence du moteur de l’annexe, qui ne consomme pas grand chose mais, de temps en temps, a soif !

Une petite visite dans la ville de Portimão en allant rendre la bouteille vide (et récupérer la caution du contrat !) ne nous donne pas plus que ça envie d’y rester !

De Portimão, nous repartons vers Faro pour y rejoindre Patrick et Christine de Chimère qui y sont depuis hier.

Faro et Olhão sont situées en fond d’une très grande lagune qui avance dans la mer. L’entrée est assez serrée et peut être « sportive » par vent fort et surtout grosse houle ! Ça n’est pas le cas quand nous nous y présentons et nous pouvons mouiller dans le large chenal entre Ilha Culatra et les bancs de sable au sud d’Olhão où Chimère nous attend. Une petite virée à Faro pour un « ravitaillement » nous montre une ville mignonne, mais sans grand intérêt si on y prend pas l’avion (aéroport international !).

Nous préférons nous attarder à Olhão, plus jolie et accueillante ….

Les activités du mouillages sont diverses et variées ! (lien)

Après ce mouillage fort sympathique, nous nous dirigeons vers la frontière Portugal / Espagne.

Une belle aiguillette est venue se perdre sur la ligne qui traîne à l’arrière de Kéjadenn. Elle était très bonne et nous l’en remercions !

Le port de Villa Réal do Santo Antonio

nous servira de base pour aller visiter Séville (Voir l’article suivant …) et préparer le départ pour Madère (eau, gasoil, nourriture fraiche et infos météo !).

Kaloni

Voilier rouge rencontré dans la lagune d’Alvor, dans le sud du Portugal, l’Algarve !

Retrouvé à Porto Santo avec son équipage complet : Romain, Oriane et leurs enfants Hugo (5 ans) et Tom (3 ans).

Au mouillage de Baia de Abra à Madeira nous y passons un moment puis à Machico où ils laissent le bateau pour aller randonner avec les « Moussespic »

Quelques messages pour se suivre car nous faisons à peu près le même trajet, puis nous les revoyons à La Goméra, à Valley Gran Rey. Ils nous précèdent à Sal et dans les îles du Cap Vert avant de mettre le cap vers les Caraïbes où ils arrivent à Tobago fin décembre 2019. Peut-être à les revoir dans ces coins là avant qu’ils ne rentrent en métropole pour y reprendre le travail et l’école !…..

Lisboa

A partir de Cascais nous avons pu aller voir Lisbonne et ses différents quartiers. Les trains sont fréquents (toutes les 20 minutes de 5h à 1h du matin !) et pas chers surtout si on prend la carte tous transports pour la journée ! Nous avons débuté par l’aquarium qui nous a pris un bon moment, en compagnie de Patrick et Christine (Chimère). Il est MAGNIFIQUE, grandiose et un minimum de la 1/2 journée pour tout voir, c’est pas trop ! C’était un dimanche du mois d’août, je vous laisse deviner le monde qu’il y avait. Nous nous y sommes pris de bonne heure pourtant et avions réserver nos billets par internet comme des « vrais geek » ! Mais l’internet en avait décider autrement et il a fallu attendre près d’une 1/2 heure pour avoir nos ticket et enfin rentrer …(Lien)

Un repas, le soir, au Time Out Market, où l’ambiance est « hot » et les plats « Muito bão » !

Ce marché est un lieu convivial où on choisit son plat dans un des nombreux stands et on vient le manger sur de grandes tables « communes » ! Rencontres garanties !

Puis le lendemain, ah non le surlendemain ! En effet le lendemain on nous réparait le frigo dans la marina de Cascais donc Patrick et Christine ont fait la visite de Lisbonne sans nous !

Donc le surlendemain nous sommes allés visiter Lisbonne et ses incontournables monuments et quartiers en prenant quasiment tous les transports disponibles ! (sauf les « tuk-tuk », trop chers !)

Nous avons pu éviter ces files d’attente grâce à la Lisboa Card qui regroupe la plus part des monuments et les transports pour 24, 48 ou 72h. Intéressante sur 24h pour au moins 3 visites dans la journée et les déplacements qui vont avec.

Du monde, il y en avait partout et surtout à l’élévador de Santa Justa. Mais la Lisboa Card ne faisait pas « coupe file » comme ailleurs ! Dommage….

Une visite aussi au musée de la Marine du Portugal (non inclus dans la Lisboa Card). Très jolies maquettes de navires anciens, très belles cartes anciennes aussi et pas grand monde, donc plus calme ! Autre avantage, et pas des moindres, nous étions au frais dans ce musée alors que le soleil chauffait dur dehors.

Portugal Suite 2

Une carte pour que vous suiviez notre périple dans ce magnifique pays !

Sortie d’Aveiro avec une houle un peu marquée mais n’interdisant pas la sortie pour Kéjadenn. Nous en partons avec la fin de la marée montante afin d’avoir suffisamment d’eau à « la barre » et nous allons à Peniche. Une nuit de navigation avec arrivée prévue au matin de demain !

Peniche

En fait le vent nous poussant bien (lien), nous arrivons à Peniche vers minuit et nous trouvons une petite place en bout du ponton d’accueil.

Un peu de repos et visite de la ville.

Demain c’est le 15 août et les statues à porteurs sont préparées pour la procession.

Une visite au musée de la dentelle (gratuit aussi !) est très instructive.

Une effigie en pleine ville pour le souvenir et des clubs de pratique pour initier la jeunesse !

Une soirée culturelle à écouter du Fado sur un parvis d’église et avant un repas de poisson bien copieux !

Une bouillabaisse poissons coquillages pour 2. Huuummm !!

Petite déception en rentrant : le frigo ne fait plus de froid, que se passe-t-il ??? Donc l’achat de glace reprend et nous cherchons un frigoriste …

Un tour dans les terres ! Alcobaça et Obidos

Patrick et Christine (Chimère) ont des amis à Obidos qui leur prêtent une voiture pour 2 jours ! Nous en profitons pour nous rendre dans l’intérieur du pays avec eux.

Le monastère d’Alcobaça est dédié à l’histoire de Pedro et Inès, une histoire d’amour impossible ! (lien)

Aaahhh l’Amour, l’Amour ……

Route vers Obidos après un pique nique dans le jardim do amor.

Un village médiéval avec des rues en pente, un petit musée de marionnettes et un joli château fort très visité !

Cascais

Entre Peniche et Cascais, une navigation de nuit aussi ! mais avant que le soleil se couche, des dauphins sont venus jouer sous l’étrave de Kéjadenn. Leurs jeux étaient plutôt érotiques ….

Au passage du Cabo da Roca (pointe la plus à l’ouest de l’Europe continentale !), le phare qui a une portée de 25 miles nautique est resté invisible. La cause n’était pas son extinction mais un gros paquet de brouillard comme du coton ! L’arrivée sur l’embouchure du Tage, à Cascais était beaucoup plus claire et dégagée, c’était plus confortable pour poser l’ancre devant la plage parmi les autres voiliers et les bateaux de pêche.

Avec ses maisons chics et ses décorations de rues …

Le frigo suite : Un vendeur de frigo nous met en relation avec un réparateur frigoriste. Une petite fuite dans le circuit de gaz a permis à l’huile du compresseur (l’ancien) de s’y introduire et donc empêcher un bon fonctionnement. Il fait le vide, aspire toute l’huile et injecte un produit qui bouche les trous avant de remettre la bonne dose de gaz. Et ça y est ça remarche. J’espère pour un temps plus long !!

Le train de Cascais à Lisbonne est disponible toutes les 20 minutes et nous profitons donc des transports en commun, peu chers, pour y aller en compagnie de Patrick et Christine (Chimère) qui nous ont rejoint au mouillage……

Chimère

Patrick et Christine, normands émigrés en Morbihan récemment, sont les propriétaire de ce RM 1200.

Rencontrés à Marina Douro de Porto puis suivis tout au long du Portugal.

Nous naviguons ensemble dans les îles de Madère

… et certaines de celles des Canaries.

Graciosa, Lanzarote et Fuerteventura ont vu Kéjadenn et Chimère souvent ensemble au mouillages et même en navigation.

Ils laissent le bateau à Pasito Blanco (Gran Canaria) pour passer les fêtes de Noël en Bretagne. Puis reviennent avec leur fils pour faire la « traversée » vers La Martinique dès le début janvier !

Peut-être à les revoir aux Caraïbes……

Ils devraient laisser leur bateau à Trinidad en juin 2020 puis le rependre mi-novembre pour rentrer en métropole courant juillet 2021.

une idée de programme qui nous tente bien et pourquoi pas la faire avec eux, pour une partie peut-être ?

Depuis que j’ai écrit ces quelques lignes, nous n’avons pas revu Chimère mais avons gardé des contacts fréquents. Surtout pendant notre escapade à Alter do Chao. Eux pendant ce temps étaient confinés à Sainte Anne en Martinique ! Des échanges de messages fréquents et même des parties de Scrabble en ligne nous ont permis de garder le contact.

Avec ces histoires de pays qui ferment leurs frontières à tout le monde, ils ont quelques difficultés à envisager la saison des cyclones ! Coincés en Martinique et pas sûr du tout d’avoir une place protégée, ou attendre que Trinidad rouvre ses frontières pour les bateaux qui en ont fait la demande avec des réservations dans les marinas du pays ??

Pour celles et ceux qui seraient intéressés par leur voyage, voici un lien vers leur blog !

De grandes chances, tout de même de les revoir en métropole dans la fin de l’été ou à l’automne ….. Et les Caraïbes, ce sera pour l’an prochain, sans doute avec eux !

Ces souhaits se sont bien réalisés car nous avons rejoins Chimère à Grenade pour le nouvel an 2021, et avons navigués ensemble près de 4 mois. Ensuite ils sont partis vers l’Europe et la Méditerranée pour rejoindre la Tunisie à la mi-juillet. Ils devraient y laisser leur bateau pour ensuite voguer dans les îles grecques …

Nous ne les suivons plus physiquement mais WhatsApp nous aide à garer le contact fréquemment ! Nous les reverrons donc chez eux à Sarzeau dès la fin de l’été ! ….

Marie Luce et Robert

Le rendez vous est pris par téléphone la veille, mais prévu depuis longtemps, pour des retrouvailles avec Marie-Luce et Robert accompagnés de Lucie et sa petite famille.

On passe la journée ensemble en empruntant quasiment tous les moyens de transports de la ville (Bac navette entre sud et nord du Douro, ancien tram, téléphérique, funiculaire, pour les bus et le train ce sera pour plus tard!)

Puis Marie-Luce et Robert optent pour dormir à bord le soir même, mais les mouvements du bateau au ponton en ont décidé autrement car Marie-Luce prend le mal de mer et décide donc, après un repas à la Taverne de São Pedro d’Afurada,

de dormir à l’hôtel Ibis d’à côté et de nous rejoindre le lendemain pour continuer les visites de Porto.

Un repas à la taverne et visite des chais  » Churchills  » de Porto avec une petite suée pour y arriver (légèrement en retard!) car la marche à pied est le moyen le plus « rapide » pour y aller en passant par des « ribines » et escaliers assez raides !

Puis c’est l’heure qu’ils prennent le bus pour aller à la gare du métro pour rejoindre Villa do Conde où les attendent Lucie et sa famille, Au revoir et bonne continuation ! Émotions et serrements de cœur sont au rendez vous, ce sont sans doute les dernières personnes amies que nous quittons avant d’en revoir d’autres avant longtemps ….

Portugal suite 1

La Vallée du Douro

Location d’une voiture pour la journée afin de visiter un peu l’intérieur du pays et surtout la Vallée du Douro où est produit le vin qui servira à fabriquer le Porto.

Paysage de collines et même de moyennes montagne vers Acoura (près de 1000m d’altitude!) couvertes de pieds de vigne.

Après avoir vu, à Pinhão aussi, sans déguster( trop cher : 25€ pour goûter 3 ou 4 vins!!) une quinta et même deux, nous décidons de faire route vers Acoura, où des passerelles en bois sont exceptionnelles !

Beaucoup de virages dans des routes de montagnes pas toujours très larges ni des mieux revêtues !

Bref trajet un peu long mais les passerelles sont effectivement grandes et impressionnantes !

Puis retour au bateau avec épisode « ravitaillement » au supermarché local (Continente), en profitant du coffre de la voiture pour faire le plein de courses pour le bateau !

Le mauvais temps qui sévit dans le golfe de Gascogne (tempête sur le Finistère) nous oblige à rester encore un peu à la marina ! La houle qui cogne sur les digues à l’entrée du Douro fait des vagues qui passent par dessus ces digues et la houle rentre en partie dans le fleuve. Cela donne des mouvements aux bateaux sur les pontons qui bougent eux aussi (lien). Des rappels très forts sur les amarres qui cognent dans les chaumards ! Inconfort total les deux nuits que nous passons « coincés » à la marina. Un jour presque entier dans le bateau car il pleut +++ et le lendemain un tour en bus vers Porto pour une dernière visite du centre historique. Le bus nous fait passer par la ville de Gaia (rive droite du Douro) et tous les quartiers « populaires » qu’il traverse.

La sortie de Porto se fait sans encombre en compagnie de Chimère (RM12M) qui va vers Nazaré. Nous c’est bien vers Péniche que nous mettons le cap, car l’entrée d’Aveiro est limitée aux navires de plus de 15 mètres à cause de la barre d’entrée ! Et la marine portugaise ne badine pas avec les interdictions d’entrée ou de sortie des ports qu’elle contrôle !

Finalement on apprend en partant que l’accès à Aveiro est à nouveau autorisée, alors on y va!

Ria d’Aveiro

Aveiro est qualifiée de « petite Venise portugaise » à cause de ces canaux qui traversent la ville et des barques de pêche qui ont été reconverties pour balader les touristes sur ces canaux !

Les images peintes sur les poupes ou les proues de ces barques de pêche peuvent être « pieuses » ou « libertines », car c’est bien connu : pour faire tenir les hommes dans les efforts il n’y a que la prière ou les femmes !

Voici quelques exemples d’azulejos que nous avons pu voir à Aveiro, et il y en avait beaucoup !

Il y en a de plus modernes mais sans les carrelages !

Après ce petit tour en ville, nous sommes allés mouiller dans la lagune. Sans y rester la nuit car le vent soufflait fort et le fond pas très accrocheur pour notre ancre. C’est plat et calme malgré l’environnement industriel qu’il y au sud de cette lagune protégée.

Au moment où je trouve le temps d’écrire ces quelques lignes, nous sommes déjà dans le sud du Portugal et je vais essayé de rattraper le « retard » accumulé depuis quelques jours afin que toutes et tous, vous puissiez nous suivre avec le moins de décalage possible ! Donc à venir les étapes suivantes : Péniche, Cascais, Lisbonne ……