Jaime

Nous avons pris Jaime en stop à Santa Maria, aux Açores. Elle remontait d’une belle balade vers Maia et en avait un peu assez de marcher sur la route ! Ce jour là nous avions déjà une passagère portugaise que nous emmenions vers Santo Esperito sur cette même île.

Jaime est une jeune femme Américaine et Italienne, prof d’anglais à Pau. Elle parle un français excellent, avec un petit accent charmant et cela nous a beaucoup aidé dans la relation ! Elle a beaucoup voyagé, pour son métier et ses loisirs. Elle est très curieuse de notre « aventure » et nous avons finalement passer toute la journée avec elle dans notre tour de Santa Maria. Elle était ravie ! Nous aussi ….

Peut-être te reverra-t-on, en tous les cas MERCI à toi de cette très belle journée …..

Denisse et Tony

Ce sont nos compagnons de confinement ! 😷

Nous avons passé presque 2 mois avec eux dans la pousada amazonia à Alter do Chao.

Denisse est mexicaine 🇲🇽 et Tony est italien 🇮🇹. Ils étaient partis du Mexique pour un voyage vers l’Inde. Leur vol à été annulé et un avoir leur a été proposé sous la forme d’un vol vers Bogota en Colombie. Ça n’est pas du tout la même chose mais ils en ont profité pour aller de Colombie vers l’Amazonie et se sont retrouvés à Santarém après avoir fait une descente du grand fleuve et un bon arrêt à Manaus.

Ils vendent des bijoux qu’il et elle fabriquent toute l’année. Des « bijoux de plage », c’est comme ça qu’ils les appellent car ils les vendent surtout dans les endroits touristiques (Ibiza, Cacoon et d’autres encore !). Leurs fabrications sont à base de fils de chanvre ou autres fibres et de pierres semies précieuses qu’ils achètent en Inde (d’où ce voyage initialement prévu !). Le tout assemblé par des variantes de nœuds de macramé.

La suite de leur programme était d’aller jusqu’à Salvador de Bahia et de retourner au Mexique pour revendre les bijoux fabriqués pendant le voyage.

Actuellement ils envisagent de rester sur place jusqu’à ce que la situation s’améliore nettement sur le Brésil. Ils ont bien l’intention d’aller jusqu’à Bahia mais en parfaite santé !

Nous avons partagé de très bons moments avec eux malgré les difficultés linguistiques, surtout pour nous ! Denisse parle espagnol, bien sûr, et très bien l’anglais. Tony, lui il parle italien mais ne s’en sert qu’au téléphone avec sa famille. Mais il parle espagnol et anglais très couramment. Nous bafouillons un peu d’espagnol, de portugais et d’anglais. Le langage des mains nous aide beaucoup et petit à petit on y arrive pas mal du tout !

et peut être les recroisera-t-on sur une île des caraïbes…. Quand nous y serons….

Marina Jacaré Village

Marina sur le Rio Paraiba dans le village de Jacaré entre Cabedello (port de commerce et de pêche) et la grande ville João Pessoa (capitale du Paraiba) (lien)

Cet article vous présente une partie des différentes personnes rencontrées lors de notre séjour à Jacaré Village.

Louis Guy, ancien corailleur et capitaine de yacht, il est en « vacances » à bord de son voilier, un grand soleil 46’. Un ami ayant une dette envers lui, le lui a donné avec une somme pour le remettre en état ! Sauf que la remise en état n’est jamais finie !! et Louis Guy doit faire face à des avaries qui le découragent un peu, ainsi que ses équipiers de passage !

Pascal et Yves ont fait le carénage de Tahaa un peu avant nous et nous ont donc permis de voir l’antifouling brésilien et le « Parklev » en fonction !
Eugène les a rejoint par avion, via São Paulo (il a raté sa correspondance pour João Pessoa et on en a entendu parlé !!) et ils doivent descendre vers Salvador puis Rio avant de remonter à Jacaré puis vers les Caraïbes …

Élisabeth et Jacques doivent revendre leur Exploration 45 (Garcia alu de toute beauté mais trop grand pour nous et bien sûr hors budget !!) à cause d’un problème de santé important de Jacques. Ils rangent et profitent de ce temps de « vacances » pour visiter un peu le Brésil à partir de Jacaré.

Franck et Marleen sont de grands voyageurs en bateau depuis fort longtemps et ils ont vu à peu près toutes les mers du globe depuis le temps qu’ils naviguent sur leur « Firiel » (Ovni 37). Ils viennent le remettre à l’eau ici à Jacaré pour le remonter vers les Caraïbes au printemps. Peut-être se recroisera-t-on ? Nous faisons avec eux la « découverte » du pré carnaval à João Pessoa avec ses camions sono immenses et plein de décibels !!

Manu et Basile sur leur « Joseph » (voilier pas tout jeune en acier de 10 m). Ils sont jeunes (31 et 28 ans) et férus d’escalades, cheval (Manu est monitrice d’équitation !) et de kyte surf ! Nous leur avons proposé de venir avec nous voir un peu l’intérieur du pays et ils ont accepté sans souci !! (Lien vers Pai Mateus). Leur chien Huanca, très gentil et obéissant, fait aussi parti du voyage !

Francis et Nicolas, deux français, sont les gérants de cette marina accueillante et conviviale !
Leurs expériences et les renseignements fournis sur la ville et les escales à venir nous ont bien aidés !


Jean-Pierre, le cuisinier du restaurant de la marina, (il est belge, mais nul n’est parfait !) nous a aussi bien guidé pour le carnaval et ses préparatifs. Merci à lui pour les sorties nocturnes en amont du carnaval !

Georges et Kica à bord d’Antartica (alu strongal de 20 m par 5.5 m !) sont là pour embarquer des passagers vers Dakar puis ils remontent vers les fjords norvégiens !! Georges à pour nom de famille : Meffre ! Ceux qui lisent les livres d’aventures de mer depuis déjà quelques dizaines d’années, connaissent ce Georges Meffre ! (lien).

Paul (franco suisse) sur un feeling 35 nommé Catriona (en souvenir de Stevenson !?) est un solitaire qui arrive du Cap vert quelques jour après notre arrivée ! Il pense mettre son bateau au sec ici, rentré en France puis revenir avec sa compagne, dans quelques semaines) pour voir la côte est du Brésil avec retour à Jacaré. Puis il continuerait seul vers les Caraïbes et nous a demandé de lui envoyer des renseignements sur la côte nord du Brésil !

Après ces jours de fêtes et de travaux bien remplis, tous ces joyeux moments passés en très bonnes compagnies, nous repartons avec un bateau propre vers le nord du Brésil. Escale prévue à Fortaleza et ça fera l’objet d’une publication prochaine ….

Chapada Diamantina

En bateau, le « défaut » est que nous ne voyons souvent que la côte et les bords d’un pays accosté ! Aussi nous avons mis dans notre programme, de laisser le bateau quelques jours, prendre le bus et d’aller voir un peu « l’intérieur ». Annick et Georges nous avaient conseillé le parc de la Chapada Diamantina autour de la ville de Lençois (État de Bahia). Nous avons donc réserver une pousada et un aller retour en bus (environ 6h30 de trajet !) par internet à partir de Salvador…

Un départ, en taxi, de très bonne heure pour arriver à la « rodoviaria » (Gare routière) de Salvador à 6h45. Les bus sont très confortables, toilettes, sièges inclinables (vraiment !) et clim pas trop froide (en tous les cas dans la journée !). Un arrêt en route pour un casse croûte dans une « lanchonette » et arrivée à 14h avec une petite heure de retard car une fuite de liquide de direction a bloqué le bus pendant 1 heure dans une station service !

Paysage sec en route !!

La pousada do rio (notre réservation) est à 10 minutes de la gare routière et nous en profitons pour passer à Chapada Adventure, chez qui nous avons réservé deux jours de visites guidées dans le parc. Nous prenons rendez vous pour le lendemain matin 8h30 à la pousada.

En attendant nous allons nous rafraichir dans le rio qui passe à côté de la pousada et découvrons un endroit très sympathique :

Le lendemain c’est à 8h30 précises que Pedro, notre guide pour ces deux jours, vient nous chercher avec le mini-bus. Nous serons 6, un couple de jeunes brésiliens en vacances, un jeune couple de français en congés de vadrouille pendant 4 mois, et nous.

Pour commencer ce sera la Cachoeira do Mosquitos. Cette cascade doit son nom, non pas à cause des insectes, mais plutôt des petits diamants que les anciens y ont découvert. Nous sommes dans la Chapada Diamantina, une ancienne région de carrières de diamants aujourd’hui épuisée.

Après une bonne douche et une petite heure de marche pour y descendre et en remonter, nous apprécions un bon repas au buffet en haut de la cascade.

Puis ces sera une autre cascade pour l’après midi avec un peu plus de marche dans le lit du rio : Poço do diabo !

Le soir, le dîner se passe chez Pedro qui est aussi et surtout restaurateur.

Le lendemain, le groupe est différent (2 guides et 12 personnes) et nous devons aller voir des grottes, un lieu de bain et, si le temps le permet, le coucher du soleil à un joli point de vue !

Puis une autre grotte où, si il avait fait beau, nous devions voir les eaux bleues, d’où son nom : Gruta Azul !

Un bain pour tout le corps qui commence par un « nettoyage » des pieds !!

En ce qui concerne le coucher du soleil, vous avez vu le temps que nous avions à la Gruta Azul … Et bien cela ne c’est pas arrangé et le brouillard est venu boucher le superbe point de vue ! Donc retour à la pousada et nous retournerons chez Pedro boire un caïpirinha (ou deux !) et goûter à ses spécialités. Il nous fait déguster ses crêpes ! Si si !

Le bus nous reprend à 23h30 et nous rentrons au bateau le lendemain matin avec de très chouettes souvenirs de cette petite escapade brésilienne. Encore des rencontres avec des gens sympas et qui « bougent » !

Océanis

Claudine et Jacques sont deux retraités heureux. Ils passent la moitié de l’année (l’hiver boréale) au Brésil et l’autre moitié (l’été boréale) chez eux à Lorient (Port Louis). C’est leur rythme depuis 10 ans. Ils ont découvert ce pays en y arrivant, comme nous, en bateau, et ont décidé d’y rester tant qu’ils peuvent ! Ils ont demandé et obtenu un visa permanent en temps que retraités français et « doivent » l’honorer au moins une fois tous les 2 ans ! Nous les avons rencontrés à Salvador et retrouvés à Itaparica, qui est leur « port d’attache ».

Leur bateau est « brésilien », c’est à dire acheté au Brésil. C’est un bateau importé (Bénéteau) et donc payé avec 105% de taxe par son 1er propriétaire car ici ça marche comme ça ! On ne peut pas importé son propre bateau plus de 2 ans (et encore sous certaines conditions !) et encore moins le droit de le revendre sur place (c’est passible de prison !). Donc ils l’ont acheté d’occase ici mais à un prix comprenant bien sûr cette surtaxe (l’ancien propriétaire ne voulant pas y perdre dessus !!). Il est gardienné à l’année au mouillage d’Itaparica (corps mort posé dans la rivière) par un marinhero qui en assure aussi le carénage !

Ils nous ont offert leurs conseils de coins à voir ou à éviter, des cartes et des tuyaux pour bien vivre dans ce pays qu’ils aiment ! Merci à eux et peut-être à une autre fois !?

Ate logo comme on dit ici !

Texas

« Petit Jaune » de 36 pieds (11.30 m) ressemblant très fortement à Kéjadenn. C’est un dériveur intégral en acier, plan Caroff (?) dont le propriétaire (Laurent) a fait tous les aménagements et accastillages lui-même, depuis de nombreuses années.

Laurent navigue avec Ambre. Nous les avons rencontrés une première fois à La Palmeira de l’île de Sal au Cap Vert. Puis recroisés à Caniçal et à Mindelo, toujours au Cap-Vert. C’est à Mindelo que nous avons pu souhaiter un « Joyeux Anniversaire » à Ambre (24 ans). Ils font parti des rares bateaux à vouloir aller au Brésil ! Ils sont partis de Mindelo et du Cap-Vert bien après nous et nous ont rejoint à Salvador au moment où nous partions pour la Chapada Diamantina. En revenant nous avons donc été à Itaparica car c’est là qu’ils ont « élus domicile » !

Leur programme les emmène vers le sud (Brésil et Argentine avant, peut-être de traverser vers l’Afrique du sud et l’Océan Indien …. Avant de les quitter nous y avons fêter les 51 ans de Laurent, Joëlle avait fait un chouette gâteau au chocolat (Laurent adore le chocolat !) et je lui ai offert le « vélo » (c’est juste un pédalier repliable !) que j’avais emporté pour faire un peu « d’entretien » pendant les traversées et dont je ne me suis jamais servi !!

Bon anniversaire Laurent et à bientôt !

Peut-être nous recroiserons nous aux Caraïbes car ils ont aussi une opportunité de convoyer un bateau sur la transat retour vers la Méditerranée ? ….. Ate logo !

Nous nous sommes effectivement rencontrés, mais à Horta en arrivant aux Açores. Laurent y était seul, Ambre était restée travailler en Guyane où ils étaient mouillés à Saint Laurent (bien sûr !). Il rejoignait Sète, son port d’attache avant d’entamer des travaux importants pour retaper une maison vers Pontivy !! Peut-être à bientôt en Bretagne ? …..

Orris

C’est un ketch en acier (plan Langevin) construit par son propriétaire.

Orris est arrivé à Salvador en février 2019, Georges navigue en solitaire et Annick le rejoint en fonction des escales et surtout de ses congés !

Georges, après un retour en France (Toulouse !) durant l’été, est revenu début octobre et Annick début décembre 2019.

Nous avons passer le réveillon du nouvel an avec eux. Nous avons été à La Virada 2020 à Salvador sur la Praia do Banco do Rio (voir vidéo sur l’article Salvador do Bahia !).

Quand nous partons à naviguer dans la Bahia do todos os Santos, Annick a retrouvé la froidure lyonnaise et ses collègues de travail et Georges est parti en solo pour remonter vers les Caraïbes.

Mais un lumbago qui dure depuis un certain temps et qui n’a pas cédé à mes soins, l’a obligé à rebrousser chemin au bout de 24 heures. Il doit rentrer en France en laissant son bateau (encore !) à Salvador, pour se faire soigner efficacement et revenir le chercher et finir son projet de voyage !

Je vous passe les détails de ses ennuis avec la police brésilienne et les différentes autorités pour régler son retour à Salvador et son départ en avion vers la France !….

Je lui souhaite un prompt rétablissement et peut-être nous recroiserons nous ?

Nous avons revu Georges au Marin en Martinique et nous l’avons « manqué » aux Açores. Il y avait pourtant la « vedette » dans le bureau des douanes ! (photo prise lors d’un de ses précédent passage !)

Nous avons appris que depuis Orris est au Portugal, mis au sec en attendant que son skipper se refasse une bonne santé …

Rêve d’O, Atséna, Boomerang et Lucas

Groupe de 3 voiliers monocoques et 1 catamaran (Boomerang) qui naviguent très souvent ensemble, pour les enfants et parce que leurs programmes se rejoignent souvent.

Nous les rencontrons de loin à Sal du Cap Vert puis à la plage de la dune avant Tarafal de São Nicolau

Nous y retrouvons des voiliers partis un peu avant nous de La Palmeira. Ils naviguent ensemble car ils ont des enfants sensiblement dans les mêmes âges (entre 6 et 11 ans). Boomerang, Atséna, Rêves d’O et Lucas nous invitent le lendemain à partager leur barbecue sur la plage. Nous y apportons la bonite pêchée en arrivant à Carriçal.

Une photo du groupe prise à Ribeira Grande, capitale de São Nicolau.

Nous les retrouvons tous à Mindelo qui préparent leurs traversées vers les Caraïbes. Aucun ne nous accompagne vers le Brésil ! Mais peut-être les retrouverons nous aux Caraïbes ?

Maloan

Voilier rencontré à El Hierro, au port de La Restinga. A bord il y a Benoit, Marine et leurs 2 garçons Antoine et Louis.

Ils étaient au quai du port depuis quelques jours quand nous y sommes arrivés. Ils étaient entrain de réparer l’axe de prise du pilots sur le secteur de barre qui avait cassé en début de leur traversée vers le Cap Vert. Cela les a obligé à faire 1/2 tour et 150 miles contre le vent pour venir réparer à La Restinga. Ce port, quand ça souffle et qu’il y a de la houle dehors, est inconfortable au quai. Voire dangereux ! Les protections du quai en béton sont prévues pour des gros navires et nos pare battages y sont inefficaces. Résultat ce sont les listons qui ramassent un maximum et les chandeliers ne sont pas épargnés ! Même en mettant les pare battages cylindriques à l’horizontale, on les fatigue +++ et ils finissent par éclater ou se crever. Ils avaient perdu 2 pare-battages et tordu leur rail de fargues et un chandelier.

Maloan était mouiller sur son ancre à l’arrière et repris sur le corps morts des sauveteurs locaux à l’avant. Cela lui permettait de s’éloigner du quai pour la nuit ou quand ils n’avaient pas besoin d’aller à terre ! Toujours un peu difficile avec les enfants qui ne demandent qu’à entrer et sortir !

Nous avons retrouver Maloan à La Palmeira sur Sal au Cap Vert. Ils revenaient de Boa Vista et durant ce trajet, ils ont pêché une dorade coryphène d’un mètre vingt ! Ils l’ont partagée avec d’autres bateau et nous avons donc dégusté un « ceviche » de coryphène ! Ce qui est un régal !!!

Marine est rentrée en France avec ses enfants par avion et Benoit faisait la traversée avec le père de Marin et 2 autres équipiers. Ils devaient se retrouver en Martinique avant Noël !…..

Naluca

Gégé et Sabine rencontrés à Quinta do Lorde à Madeira. Puis retrouvés à Gran Tajaral de Fuerteventura. Rejoins à Sal (Cabo Verde), São Nicolau et Mindelo sur São Vicente. Excursion ensemble à Santo Antão et une très bonne soirée dans les bistrots de Mindelo avant d’aller écouter la musique dans les rues. Habitent du côté de Gap et Sabine doit rentrer travailler en juin. Peut-être les revoir aux Caraïbes ?

En fait de se revoir, ce serait plutôt en Métropole car les Caraïbes pour nous cette année c’est rappé ! Eux ils ont été « confinés » aux Grenadines et ont pu naviguer entre les îles de l’archipel, les veinards ! (Lien)

Ils doivent rentrer vers la fin mai et le bateau devrait être convoyé durant le mois de juin ….