Vacances 2025

Nous ne faisons pas dans la nouveauté cette année car nous allons passer notre mois de mai en Espagne …

Une petite étape de sortie de la Vilaine, en compagnie de Christian, nous emmène jusqu’à Piriac sur mer. Jolie ville balnéaire calme en cette saison débutante, nous y avons fort bien mangés ! Merci Christian !

Puis, la météo étant avec nous, nous traversons le Golfe de Gascogne au vent arrière avec seulement notre génois pour nous pousser. A peine trois jours pour nous retrouver à Gijón,capitale des Asturies.

Je ne vous refais pas le descriptif de ce qu’on peut faire et voir à Gijón, je vous renvoie aux articles de l’an passé !

De Gijón, nous allons directement à Viveiro, une jolie ria que nos n’avons pas visitée l’année dernière. Le trajet avec un peu de vent qui pousse bien, sans trop, et un peu de moteur quand Éole mollit trop !

A la sortie de cette jolie ria, il y a El Cabo de Barres, et il n’a pas voulu qu’on parte trop vite ! Le vent de face nous a obligé à tirer de bords plus ou moins carrés ! Le vent changeait de direction à chaque virement et au bout d’une petite heure à ce jeu de « c.. », c’est Nanni, notre dévoué moteur, qui a pris le dessus et nous a emmenés dans le bon sens !

Notre destination principale étant la ria d’Arosa, nous ne faisons qu’une courte escale à Muxia. Un peu de gasoil et un bonjour à la marinera sympathique qui gère ce port.

C’est donc directement que nous allons à Ribeira à l’entrée de la ria d’Arosa.

Nous quittons cette très belle petite île pour retrouver une marina déjà visitée l’an passé, Pobra de Caramiñal, là où « le Père Noël » est un marinero sympathique. Ce n’est pas une blague, il se nomme Nicolas et a cheveux « longs » blancs et barbe blanche comme neige !

Quelques courses de ravitaillement, un bon repas au resto pour y retrouver les Zamburiñas, les Navajas et autres Pimientos de Padron, qui sont des délices locaux !

Puis une balade vers les Picinas Naturales qui sont sur le Rio das Pedras, où nous sommes allés l’an passé avec La Mouette.

Puis le retour vers le nord pour rentrer doucement à la maison …

La remontée se fait par étapes plus courtes pour revoir Muros d’abord !

Puis Muxia à nouveau et y revoir la chapelle qui est au bout de la pointe et au bout du chemin de Saint Jacques !

De Muxia nous remontons, toujours tranquillement, le vent ne nous aidant qu’un petit peu, vers la ria de La Corogne où nous allons mouiller Kéjadenn à Sada, dans le fond de cette vaste ria.

Deux petites heures au moteur pour rejoindre La Corogne afin d’y refaire quelques ravitaillement avant de retraverser le Golfe de Gascogne.

Une dernière ballade dans les rues de La Corogne pour y redécouvrir des petits coins pittoresques !

Une visite au musée qui est entre les deux marinas de ce grand port de commerce espagnol.

Mais cela ne fait que retardé un peu notre départ pour retraverser le Golfe de Gascogne et rentrer à Folleux …

Cette traversée débute par un long bord de près puis comme le vent ne se met pas dans la bonne direction et faiblit, nous mettons Nanni et Clyde au travail pour faire une route dans la bonne direction !

Puis le vent d’ouest revient pour nous faire avancer gentiment à la voile avec un soleil couchant sympathique sur une mer un petit peu houleuse (2m à 2.50m).

Nos amis les Dauphins ne nous ont pas, non plus, abandonné….

L’arrivée à Belle-Île se faisant tôt le matin avec un bon vent d’ouest qui nous pousse depuis hier soir, nous mouillons quelques heures devant la plage des Grands Sables afin de nous présenter au passage entre Houat et Hoedic avec la fin de la marée descendante. Puis nous espérons être à l’entrée de La Vilaine à la fin de la montante pour pouvoir passer l’écluse d’Arzal dans l’après midi.

Le vent d’ouest et le courant montant nous ont bien poussés et c’est à plus de 7 nœuds que nous arrivons à Arzal où l’éclusier a eu la gentillesse de nous attendre quelque minutes avant de fermer la porte derrière nous et un autre voilier.

A peine le temps d’amarrer Kéjadenn sur le bord de l’écluse et, déjà, la porte amont s’ouvre puis le pont se lève et nous sortons de l’écluse moins de 10 minutes après y être rentrer ! On n’a jamais fait aussi vite !!

Nous laissons Kéjadenn au ponton puis à son corps mort avant de le retrouver pour aller naviguer avec Nick et Phil, sur leur propre voilier dans le Golfe (encore un !) du Morbihan….