Canaries suite et fin

Comme promis voici la suite de nos aventures dans les Îles Canaries ….

Si vous lisez ces lignes, c’est que nous avons trouvé une connexion aux Îles du Cap Vert. Mais ceci vous sera raconté un peu plus tard !! Un peu de patience ….

Revenons en au sujet de cet article : à savoir la façon dont nous terminé notre séjour aux Canaries !

Après La Palma, nous sommes allé à La Gomera, rejoindre Chimère, Kaloni et Utopia mouillés à Valley Gran Rey sur la côte ouest de l’île. Trajet au moteur dans très peu de vent et comme Chimère nous y attends (ils partent pour Tenerife le soir même !) pour le repas du soir, il faut pas traîner en route.

Une arrivée à l’heure de l’apéro et les retrouvailles sont plutôt sympas. Christine et Patrick nous donnent tous les « tuyaux » qu’ils ont sur cet endroit avant de partir dans la nuit.

L’eau est bonne et claire, la plage du port est petite, de sable noir et assez agréable.

Le resto sur le port a des tapas pas chers et copieux. En plus ils sont bons, ce qui ne gâche rien !

Un petit tour à pied dans la ville nous permet de voir que les arbres de la rue sont des palmiers dattiers et toutes les dattes traînent par terre ! Une fois goûtées, elles s’avèrent à peu près bonnes, sauf qu’elles sont assez sales et pas mal abimées. On verra plus tard s’il y en a ailleurs….

Les boutiques sont tenues par des germaniques plus que par des hispaniques ! Ici le touriste est essentiellement allemand et tout est prévu en fonction.

Quelques groupes de hippies (vieux et jeunes) sont en communautés et vivent, tout nus, dans des grottes, au dessus de la plage (de galets) du mouillage où nous sommes. Ils y cultivent des fruits et légumes et un peu d’herbes drôles, bien sûr !

Après 3 jours dans ce mouillage, et avec une houle qui monte, nous décidons d’aller voir plus au sud comment c’est !

Il y a des criques, nombreuses, à quelques miles à peine, qui sont parait-il très jolies ….

Nous y passons quelques jours et pas mal de temps dans l’eau. Elle est presque à bonne température, pas trop de houle et les fonds sont jolis (lien)!

Un refus d’accoster dans le port de Santiago, puis nous allons à San Sebastian, où, là aussi, nous avons fait une réservation. Sinon !!

A l’arrivée c’est 25 à 30 nœuds de vent de face qui nous accueillent et le chenal n’est pas large car il faut laisser les grands ferrys et paquebots de croisière faire leur demi-tour d’accostage. Ça passe quand même et nous voici au ponton pour y retrouver « Moussespic » (rencontré à Madère). Moussespic est un Trismus 37 où vivent , pour trois ans (jusqu’en Polynésie !), Maxime, Manu et leurs 3 garçons (Camille 11 ans, Simon et Marin, jumeaux de 9 ans). Eux ils sont là depuis bientôt 3 semaines et connaissent bien le coin. Ils ont plein d’infos pour nous avant qu’ils ne partent pour Tenerife.

En louant (encore !) une voiture (une Clio que Maxime vient de rendre au loueur !), nous sommes équipés pour découvrir cette île très jolie et particulière.

Une virée vers Hermigua pour y visiter le musée ethnographique (lien) qui nous montre un petit film sur le Silbo et son histoire. Aujourd’hui ce langage est enseigné à l’école (lien). Des expositions simples et bien faites nous en apprennent sur l’histoire des Gomériens.

Pour trouver la maison du Miel de palme, il nous faut faire presque 10 km de routes sinueuse et étroite, en dehors des itinéraires classiques et surtout ne pas louper le « musée » !

Une visite à pied de Agulo (sur la côte nord) et un bon repas à « La Vieja Escula » où l’on mange très bien et…

Un tour vers le haut ne nous permet pas de voir les sommets car le brouillard, la pluie fine et le vent froid nous contraignent à redescendre vers les vallées ouest !

Le lendemain nous prenons la route un peu plus tôt mais les nuages sont déjà là et nous empêchent de voir Los Roques et le sommet : le Garajonay

Les fruits sont présents et souvent bons à ramasser sur le bord de la route : Figues, dattes, avocats, oranges, goyaves, mangues et papayes.

Après des essais infructueux pour voir le sommet, nous décidons de partir de cette île vers El Hierro afin de nous rapprocher de la « sortie » des Canaries vers le Cabo Verde.

C’est avec plus de 30 nœuds de vent, dans le dos, que nous sortons de San Sebastian en même temps qu’un paquebot essaie d’y rentrer en marche arrière. C’est une manœuvre obligatoire pour qu’il puisse se mettre au quai et avec le vent qu’il y a il hésite pendant 10 à 15 minutes et repart en mer. Les touristes , à bord, ne verront pas tout de suite La Gomera !

Nous en profitons pour filer 7 à 8 nœuds vers El Hierro. Cela ne dure pas. Au bout de 2 heures c’est la pétole et même du vent de face venant du sud !!. Moteur ! Puis le vent revient doucement, d’abord, puis se renforce du nord-ouest puis du nord et finit en 2 heures par monter à plus de 30 nœuds à nouveau du nord-est. Les vagues ont suivi le vent et atteignent 2.5 à 3 mètres de creux et c’est sous génois seul, avec 10 tours de rouleaux que nous arrivons avant la tombée de la nuit dans le port de La Restinga au sud de l’île d’El Hierro. Ouf !

Pas de place au ponton, malgré la réservation. Nous sommes obligés de nous mettre contre le quai (el murro en dialecte local !). Kéjadenn y cogne contre les défenses du quai et c’est très inconfortable pour dormir !

Un voilier libère une place au ponton et nous la prenons d’office. C’est très nettement mieux. J’en profite pour réparer le liston éclaté et remettre de l’ordre un peu partout !

Une petite virée dans l’intérieur de l’île nous fait découvrir un autre climat… en effet, à 900 mètres d’altitude, nous découvrons le brouillard, la pluie froide avec le vent du nord-est assez fort (ça ne mollit pas pendant 4 à 5 jours !), il fait 13° et nous sommes rapidement trempés sans voir les paysages prévus ! Nous redescendons par le 1er bus qui passe (un toute les deux heures !) et retour au bateau où il fait 24° et grand soleil, même avec autant de vent !

Nous aurons attendu presque 1 semaine afin de prendre la bonne « fenêtre » météo pour la traversée vers le Cap Vert. Ça y est, le dimanche 17 novembre à 7h45 nous quittons le ponton protecteur pour nous lancer dans le vent qui souffle encore à 25 nœuds dehors avec des creux de 2.5m environ !

Puisque vous lisez ces lignes, c’est que nous sommes arrivés à bon port (La Palmeira sur l’île de Sal au Cap Vert).

La traversée c’est très bien passée et nous avons eu du vent, sans trop, bien assez pour garder le génois presque tout le temps plein et tangoné sans la grand voile. La mer n’a pas été méchante avec nous car les creux ne dépassaient pas les 3 mètres et pas souvent ! Ce qui nous a permis de prendre un bon rythme et de faire quelques images pendant cette traversée. Un bel arc en ciel (lien) dans notre sillage, Joëlle à la cuisine (pas toujours très facile) (lien) et les dauphins qui nous accompagnent très souvent (lien). Quelques poissons volants sont venus s’échouer sur le pont de Kéjadenn et nous les avons déguster dès le lendemain ! Une dorade coryphène a mordu à la ligne mais n’a jamais voulu monter à bord du bateau. elle a décroché de l’hameçon juste avant que je l’attrape !! Dommage, nous en aurions bien fait notre menu .

Une arrivée de nuit dans le port de Sal, avec des quais nouveaux et des bouées inconnues de mes cartes, pour finir en beauté cette traversée de 5 jours et demi.

Une bonne nuit sans roulis et nous serons bientôt à même de vous raconter la suite de notre voyage à travers l’archipel du Cabo Verde…… à condition d’avoir une bonne connexion internet et ici ça n’est pas gagné à tous les ports !

Les Canaries (Suite)

TENERIFE

Après une petite navigation en passant au nord de Gran Canaria, sans s’y arrêter, on arrive en fin de nuit à Tenerife et plus précisément à Santa Cruz de Tenerife.

Un petit tour en ville pour y découvrir de jolis monuments, de curieux par-terre et de bon coins pour y manger et boire, évidemment !

Avant de vous faire vivre notre découverte de l’île de Tenerife, je voudrais vous conter une péripétie qui n’est, justement, racontable qu’une fois terminée !

A la marina de Gran Tarajal à Fuerteventura, nous avons « hériter » d’un passager clandestin ! Un rongeur est venu visiter notre bateau et apparemment il lui a bien plu (réserves de fruits accessibles facilement et coin douillets pour se reposer !). C’est en constatant des traces de dents dans les bananes ou le concombre que nous nous en sommes aperçus. Il a « volé » un morceau de poisson qui séchait sur le pont (nous l’avons retrouvé quelques jours après dans un coffre de plancher à l’arrière !). Il devait venir du bateau de pêche voisin !

Branle bas de combat contre cette bestiole, dont on ne connaissait pas la taille mais vu les traces de dents on imaginait un animal (ou plusieurs ?) du gabarit d’un rat fruitier, plus ou moins. Recherches et achat de raticides, tapettes et pièges en glue. On pose tout ça dans les endroits où il semblait passer ….

L’appât dans la tapette a bien été mangé mais elle n’a pas déclenché ! l’animal est malin ! Les sachets de raticide lui plaisent et nous en remettons en espérant qu’il les mange bien sans les stocker « pour l’hiver » !

Toute cette « chasse » a duré une bonne semaine et je ne vous raconte pas l’état d’esprit dans lequel j’étais ! Une bestiole susceptible de ronger tout et n’importe quoi pour se faire les quenottes ! Je vérifiais plusieurs fois par jour les différents passages de câbles électriques et circuits d’eau du moteur pour m’assurer que rien ne craignait de ces côtés là. Qu’il mange un peu nos réserves de fruits, pas grave, mais qu’il soit à l’origine d’un cour-circuit électrique qui mette le feu au bateau ça n’était pas dans mes projets ! Il a quand même croqué les écouteurs du téléphone et un raccord de tuyau d’arrosage.

Bref je vous le présente tel que nous l’avons trouvé un matin à la marina de Tenerife.

Bien ramolli par les raticides, il a fini son voyage dans les eaux de la marina …Ce n’est que quelques jours pus tard que nous aurons la certitude qu’il était tout seul, et tant mieux !

Mais reprenons nos pérégrinations iliennes. La location d’une voiture, nous permet de redécouvrir cette île magnifique !

Un tour vers la pointe Nord Est nous fait goûter aux routes de « crête » où la falaise est des deux côtés de la route !

Un petit crochet vers les piscines naturelles de Bajamar à la Punta del Hidalgo …

Un arrêt à La Laguna pour y visiter son centre « historique », son église Santo Domingo et la tour de l’église de la Conception.

Le lendemain, nous avons rendez vous avec le « maître » des lieux, Le Teide !

En chemin nous visitons un « jardin botanique » ou plutôt un « jardin volcanique » !

Le rendez vous est même très précis , puisque nous devons être à 15h40 à l’embarquement de la cabine du téléphérique qui va nous conduire en haut (ou presque!) de ce grand, très grand volcan (3718 m de haut !)….

Nous y marchons tout de même un peu plus d’une heure sur les sentiers permis et balisés afin d’apprécier le panorama et l’ambiance minérale !

Pour redescendre, nous empruntons le même moyen qu’à la montée (lien). Nos vieilles guibolles n’auraient pas supporté de faire le retour à pied (environ 1200m de dénivelé !)

« En bas », dans la Caldeira, le spectacle continu ….

Au retour de cette journée splendide, nous faisons le petit détour par le port de San Miguel, où sont stationnés Patrick et Christine de Chimère ! Retrouvailles chaleureuses et partage bien sympathique de leur plat de pattes arrosé (sans trop il y a la voiture à ramener à Santa Cruz !) d’un petit vin de Madère ! Nous nous reverrons sûrement encore avant de quitter Les Canaries…..

En attendant de retrouver Chimère, nous poursuivons le lendemain notre périple sur Tenerife. Au menu de ce 3ème jour en voiture, ce sera la côte nord et ses villes pittoresques de La Orotava, La Guancha, Icod de los Viños et Buenavista del Norte.

Orotava et ses « balcones » ….

C’est à Icod de los Viños (lien) que nous avons déguster des plats canariens succulents …..

Notre périple s’est poursuivi en voiture vers Buenavista et les routes en lacets (encore !) de la pointe nord ouest de l’île et puis retour au bateau, les yeux pleins de belles choses et le ventre rassasié !

Quelques jours plus tard, après avoir préparer Kéjadenn pour la suite (améliorations et réparations diverses), nous mettons le cap vers l’île de La Palma où nous avons fait une réservation à la marina de Santa Cruz (un autre !).

LA PALMA

Après une bonne journée et une petite nuit de navigation, nous sommes dans la marina de Santa Cruz de La Palma. C’est le point de rassemblement des participant au Rallye des Iles du Soleil (Lien). Un ponton entier leur est réservé, il y a environ 25 bateaux de prévu au départ. Nous y retrouvons un RM 1200 (Rockingchair) vu à Arrecife sur Lanzarote. La marina n’est pas bien grande et se trouve bien au fond du port qui reçoit des porte-conteneurs, des paquebots de croisière et les ferrys inter-îles. Ça fait pas mal de remue-ménage et en plus la houle du large rentre gentiment par dessous les digues profondes mais « creuses » ! Résultat : Ça roule même dans le port et les pontons comme les bateaux bougent et tirent sur leurs amarres. Pas autant qu’à Porto mais on a pas les mêmes conditions de vent non plus !

Santa Cruz est sympa et la déambulation dans les rues plutôt agréable, surtout qu’elles sont piétonnes et jolies.

Les circuits de bus réguliers sont nombreux et précis, nous en profitons pour débuter notre découverte de l’île, côté sud, les volcans de Teneguia.

Trois petites heures de marche à pieds dans le sens de la descente et à travers les cratères et coulées de lave nous amènent à des salines inattendues dans ce genre de paysages !

Un super restaurant nous y attend et nous n’y résistons pas !

Le retour se fait en bus, un pour remonter au village du départ de la balade et un autre pour faire le retour jusqu’à Santa Cruz. En chemin, nous découvrons les paysages de cette île et nous décidons de louer une voiture pour aller là où les bus ne vont pas !

Une Up (petite citadine de chez VW), louée pas très cher, nous permet donc de monter sur les crêtes de la Caldera Taburiente et de voir ….

Je n’ai pas le temps de tout vous mettre en détail car nous partons demain matin pour les Îles du Cap Vert. Aussi voici un petit diaporama pour visiter le reste de La Palma, comme nous l’avons vu (lien)

La Gomera et El Hierro sont nos étapes canariennes suivantes et je vous les mettrais en ligne dès que j’aurais à nouveau de la connexion et l’accès au site !

Il faudra attendre un peu car la traversée vers le Cap Vert devrait prendre environ 6 à 7 jours (ça dépend du vent !!) et à l’arrivée je ne sais pas si l’internet sera présent !

Nous vous disons donc à bientôt pour de nouvelles aventures ….

Les Canaries

Pour y arriver à partir des Islas Désertas, c’est une traversée de 255 miles nautiques, soit environ 450 kms que nous avons parcourus en un peu moins de 48 heures ! Bonne moyenne de 5,6 nœuds pour notre petit bateau.

Ça soufflait pas mal, mais pas trop ! Par contre ça roulait un peu encore avec une houle de travers par rapport au vent. Ça complique pas mal la vie à bord, préparation des repas, temps de repos, plus ou moins calé avec des coussins dans la couchette arrière. Le sommeil en est perturbé !

Mais la récompense est là :

Avant de vous raconter ce que nous y avons fait, sur ces îles espagnoles, quelques outils pour nous situer !

La Graciosa

Donc une arrivée sur la petite île de La Graciosa, la plus au nord-est de l’archipel. Au mouillage, Chimère nous y attend depuis hier parmi une dizaine d’autres voiliers. Fond de sable avec quelques pâtés de roches volcaniques qui n’aident pas à la bonne tenue de l’ancre. On trouve un bon endroit, sable dans le fond et pas trop près des autres bateaux pour que les nuits soient cool !

Ici les « pouligs » sont chaud mais pas tant que ça ! D’où le port de la combi pour rester assez longtemps dans la grande bleue et voir les poissons locaux. (lien)

Les bonnes choses ont souvent un temps restreint et c’est le cas de ce mouillage « idyllique ». La Météo annonce des vents à 30 nœuds de nord-est et une houle d’ouest de 2 à 3 mètres !! C’est pas les conditions idéales pour rester mouiller là, nous décidons donc, avec Chimère, de partir dès le lendemain pour l’île voisine de Lanzarote, et d’y faire escale à Arrecife, sa capitale !

Lanzarote

Une réservation par internet avait été faite depuis Funchal, mais je n’avais reçu pour toute réponse qu’une confirmation de la réception de mon message. Or ces gens de la marina d’Arrécife considèrent que s’ils ne répondent pas c’est qu’il n’y a pas de place ! Donc en arrivant en fin de journée, avec 25 nœuds de vent qui poussent bien vite, nous nous voyons « rejetés » de cette marina. Pourtant devant nous il y a des pontons vides et au moins une bonne dizaine de places disponibles. « Elles sont réservées depuis longtemps » nous dit-on « et ce n’est pas possible de s’y mettre ! »

Après quelques ronds dans le bassin de la marina, nous ne demandons plus rien à personne puis nous nous posons « discrètement » sur un bout de ponton pour y passer la nuit tranquille et on verra demain ! Ils n’oseraient pas larguer les amarres du bateau tout de même !

Le lendemain nous nous présentons au bureau et négocions une place à la taille de Kéjadenn et ce n’est qu’au bout d’un temps relativement long (deux bonnes heures) et de palabres importantes, mais calmes que nous obtenons une place pour 24 heures ! C’est déjà ça et pour la suite on verra bien !

Ça nous permet de faire des projets pour visiter cette île où il y a plein de volcans à voir. La location d’une voiture nous oblige à aller la chercher à l’aéroport, à environ 15 kms. Prendre le bus, puis une navette pour aller jusqu’au parking du loueur et retour au bateau pour ensuite en profiter !

 

Le jardin des cactus, comme beaucoup d’autres sites visités par la suite, est l’œuvre de César MANRIQUE qui a fait en sorte de lier Nature et Art un peu partout sur son île natale et aussi dans Les Canaries.

César Manrique est présent dans tous les points touristiques de cette île de Lanzarote et ce qu’il y a fait est assez joli et en harmonie avec le passé volcanique des lieux !

Jameos del Agua

C’est encore Manrique qui a fait ce « Mirador del Rio » complètement inclus dans la roche volcanique au nord de Lanzarote en direction de l’île de La Graciosa, à presque 900 mètres au-dessus de la mer …

C’est encore lui qui a fait installé un « musée » dans cette galerie creusée par la lave. Un souterrain de plusieurs kilomètres dont 1500 mètres sont aménagés pour la visite « spéléologique » guidée ! La Cueva de los Verdes …

César Manrique ne s’est pas contenté de faire des lieux touristiques avec les sites naturels de son île, il y a mis sa « patte » jusque dans des endroits « inattendus » ….

C’est avec Patrick et Christine, que nous avons visité le Parc des volcans de Timanfaya et je vous laisse le découvrir en vidéo, un peu compressée car en fait la visite dure une petite heure ! (lien)

Puis nous avons fait une visite aux caves (une qui restait ouverte !) pour y goûter les vins locaux.

Nous quittons Arrecife après 4 jours (tout de même pour un port qui n’avait pas de place !) et mettons le cap au sud de l’île de Lanzarote, vers Rubicon, ou plutôt la baie des Papagayos à l’est de Rubicon. Un mouillage le long d’une grande plage où les gens sont très peu habillés ! Non je ne mettrais pas de photos, tant pis pour certains curieux ! Les bains autour du bateau et la farniente sont au programme de cette escale de 48 heures …

Entre la Baie des Papagayos et Gran Tajaral, notre étape suivante, sur l’île de Fuerteventura, nous avons réussit à pêcher deux bonites et deux maquereaux de belles tailles.

L’autre bonite a fini sa « carrière » de poisson en filets séchés au soleil local, et les deux maquereaux ont fait d’excellentes rillettes très appréciées à l’apéro avec Chimère quelques jours plus tard !

Fuerteventura

Où nous trouvons des peintures de rue très grandes et nombreuses !

où nous avons pris le bus pour aller au « chef lieu du canton » : Tenuije

La descente de la côte est de cette île de Fuerteventura se poursuit en passant, et même en mouillant quelques heures, devant la lagune de Los Veroles

Morro Jable

et un mouillage en face de la ville (sans caractère particulier !).

Fonds de sable, pas beaucoup de voisins, eaux cristallines et pas trop rouleur ! Le top pour aller s’y baigner, surtout en bonne compagnie ! (lien)

Jandia (Puertiti)

Les prochaines îles, pour Chimère : c’est Gran Canaria, au sud, puis le sud de Tenerife avant d’aller à La Gomera. Alors que Kéjadenn va directement à Tenerife, mais au nord, Santa Cruz, où nous avons fait une réservation pour 3 ou 4 jours à la marina, afin de revoir le Teide et peut-être, cette fois-ci y monter tout en haut ? Encore des volcans mais « ceci est une autre histoire » (à lire avec l’accent de Titus !!) ……