Groupe de 3 voiliers monocoques et 1 catamaran (Boomerang) qui naviguent très souvent ensemble, pour les enfants et parce que leurs programmes se rejoignent souvent.
Nous les rencontrons de loin à Sal du Cap Vert puis à la plage de la dune avant Tarafal de São Nicolau
Nous y retrouvons des voiliers partis un peu avant nous de La Palmeira. Ils naviguent ensemble car ils ont des enfants sensiblement dans les mêmes âges (entre 6 et 11 ans). Boomerang, Atséna, Rêves d’O et Lucas nous invitent le lendemain à partager leur barbecue sur la plage. Nous y apportons la bonite pêchée en arrivant à Carriçal.
Une photo du groupe prise à Ribeira Grande, capitale de São Nicolau.
C’est Baltasar LOPES !
Nous les retrouvons tous à Mindelo qui préparent leurs traversées vers les Caraïbes. Aucun ne nous accompagne vers le Brésil ! Mais peut-être les retrouverons nous aux Caraïbes ?
Comme promis voici la suite de nos aventures dans les Îles Canaries ….
Si vous lisez ces lignes, c’est que nous avons trouvé une connexion aux Îles du Cap Vert. Mais ceci vous sera raconté un peu plus tard !! Un peu de patience ….
Revenons en au sujet de cet article : à savoir la façon dont nous terminé notre séjour aux Canaries !
Après La Palma, nous sommes allé à La Gomera, rejoindre Chimère, Kaloni et Utopia mouillés à Valley Gran Rey sur la côte ouest de l’île. Trajet au moteur dans très peu de vent et comme Chimère nous y attends (ils partent pour Tenerife le soir même !) pour le repas du soir, il faut pas traîner en route.
Une arrivée à l’heure de l’apéro et les retrouvailles sont plutôt sympas. Christine et Patrick nous donnent tous les « tuyaux » qu’ils ont sur cet endroit avant de partir dans la nuit.
Le mouillage est au pied de la falaise et un tantinet rouleur. Ce qui va s’avérer encore plus les jours suivant avec 1.5 m à 2 m de houle et même un peu plus !
L’eau est bonne et claire, la plage du port est petite, de sable noir et assez agréable.
Des enfants s’en donnent à cœur joie avec ce sable noir !
Le resto sur le port a des tapas pas chers et copieux. En plus ils sont bons, ce qui ne gâche rien !
Un petit tour à pied dans la ville nous permet de voir que les arbres de la rue sont des palmiers dattiers et toutes les dattes traînent par terre ! Une fois goûtées, elles s’avèrent à peu près bonnes, sauf qu’elles sont assez sales et pas mal abimées. On verra plus tard s’il y en a ailleurs….
Les boutiques sont tenues par des germaniques plus que par des hispaniques ! Ici le touriste est essentiellement allemand et tout est prévu en fonction.
Quelques groupes de hippies (vieux et jeunes) sont en communautés et vivent, tout nus, dans des grottes, au dessus de la plage (de galets) du mouillage où nous sommes. Ils y cultivent des fruits et légumes et un peu d’herbes drôles, bien sûr !
Après 3 jours dans ce mouillage, et avec une houle qui monte, nous décidons d’aller voir plus au sud comment c’est !
Il y a des criques, nombreuses, à quelques miles à peine, qui sont parait-il très jolies ….
Dans la caverne, en haut de la grève, vivent « Cromagnon » et « Cromignone » … Il y en a même sur la vire au-dessus de la caverne !
Couleurs et …
… plis de roches sont splendides et surprenants
Nous y passons quelques jours et pas mal de temps dans l’eau. Elle est presque à bonne température, pas trop de houle et les fonds sont jolis (lien)!
Un refus d’accoster dans le port de Santiago, puis nous allons à San Sebastian, où, là aussi, nous avons fait une réservation. Sinon !!
A l’arrivée c’est 25 à 30 nœuds de vent de face qui nous accueillent et le chenal n’est pas large car il faut laisser les grands ferrys et paquebots de croisière faire leur demi-tour d’accostage. Ça passe quand même et nous voici au ponton pour y retrouver « Moussespic » (rencontré à Madère). Moussespic est un Trismus 37 où vivent , pour trois ans (jusqu’en Polynésie !), Maxime, Manu et leurs 3 garçons (Camille 11 ans, Simon et Marin, jumeaux de 9 ans). Eux ils sont là depuis bientôt 3 semaines et connaissent bien le coin. Ils ont plein d’infos pour nous avant qu’ils ne partent pour Tenerife.
En louant (encore !) une voiture (une Clio que Maxime vient de rendre au loueur !), nous sommes équipés pour découvrir cette île très jolie et particulière.
Une virée vers Hermigua pour y visiter le musée ethnographique (lien) qui nous montre un petit film sur le Silbo et son histoire. Aujourd’hui ce langage est enseigné à l’école (lien). Des expositions simples et bien faites nous en apprennent sur l’histoire des Gomériens.
Pedro et Pedra il y a longtemps !
El Silbo
Pour trouver la maison du Miel de palme, il nous faut faire presque 10 km de routes sinueuse et étroite, en dehors des itinéraires classiques et surtout ne pas louper le « musée » !
La sève est recueillie à partir du sommet …
… puis cuite au feu de bois des palmes
Une visite à pied de Agulo (sur la côte nord) et un bon repas à « La Vieja Escula » où l’on mange très bien et…
… où nous découvrons un petit vin local
Et certains en sont fiers !
Un p’tit blanc patron ! Et qu’ça saute !!
Un tour vers le haut ne nous permet pas de voir les sommets car le brouillard, la pluie fine et le vent froid nous contraignent à redescendre vers les vallées ouest !
Les nuages sont bien bas !
Les vallées profondes
Valley Gran Rey vu d’en haut
Des reliefs époustouflants
Le lendemain nous prenons la route un peu plus tôt mais les nuages sont déjà là et nous empêchent de voir Los Roques et le sommet : le Garajonay
Les fruits sont présents et souvent bons à ramasser sur le bord de la route : Figues, dattes, avocats, oranges, goyaves, mangues et papayes.
Un coin à ma mesure !
Après des essais infructueux pour voir le sommet, nous décidons de partir de cette île vers El Hierro afin de nous rapprocher de la « sortie » des Canaries vers le Cabo Verde.
C’est avec plus de 30 nœuds de vent, dans le dos, que nous sortons de San Sebastian en même temps qu’un paquebot essaie d’y rentrer en marche arrière. C’est une manœuvre obligatoire pour qu’il puisse se mettre au quai et avec le vent qu’il y a il hésite pendant 10 à 15 minutes et repart en mer. Les touristes , à bord, ne verront pas tout de suite La Gomera !
Nous en profitons pour filer 7 à 8 nœuds vers El Hierro. Cela ne dure pas. Au bout de 2 heures c’est la pétole et même du vent de face venant du sud !!. Moteur ! Puis le vent revient doucement, d’abord, puis se renforce du nord-ouest puis du nord et finit en 2 heures par monter à plus de 30 nœuds à nouveau du nord-est. Les vagues ont suivi le vent et atteignent 2.5 à 3 mètres de creux et c’est sous génois seul, avec 10 tours de rouleaux que nous arrivons avant la tombée de la nuit dans le port de La Restinga au sud de l’île d’El Hierro. Ouf !
Pas de place au ponton, malgré la réservation. Nous sommes obligés de nous mettre contre le quai (el murro en dialecte local !). Kéjadenn y cogne contre les défenses du quai et c’est très inconfortable pour dormir !
Avec en plus un pare battage perdu, un autre crevé et le liston en bois bien abîmé !!
Un voilier libère une place au ponton et nous la prenons d’office. C’est très nettement mieux. J’en profite pour réparer le liston éclaté et remettre de l’ordre un peu partout !
Une petite virée dans l’intérieur de l’île nous fait découvrir un autre climat… en effet, à 900 mètres d’altitude, nous découvrons le brouillard, la pluie froide avec le vent du nord-est assez fort (ça ne mollit pas pendant 4 à 5 jours !), il fait 13° et nous sommes rapidement trempés sans voir les paysages prévus ! Nous redescendons par le 1er bus qui passe (un toute les deux heures !) et retour au bateau où il fait 24° et grand soleil, même avec autant de vent !
Au départ du port,
Il fait beau et chaud !
A El Pinard (c’est le nom du village !)…
La veste est nécessaire…
… pour y « admirer » les cultures protégées dans le fond du cratère.
Mais il fait froid et cela n’aide pas au moral de l’équipage !!
Même avec se genre de slogan local !!
On y trouve des figues de Barbarie …
SUCCULENTES ! Mais attention aux piquants
Des coulées de lave « récentes » (2011 – 2012) Sont bien visibles et dessinent de très jolies arabesques.
Il y a encore pas mal de vent et un peu de mer mais il nous faut partir ….
Nous aurons attendu presque 1 semaine afin de prendre la bonne « fenêtre » météo pour la traversée vers le Cap Vert. Ça y est, le dimanche 17 novembre à 7h45 nous quittons le ponton protecteur pour nous lancer dans le vent qui souffle encore à 25 nœuds dehors avec des creux de 2.5m environ !
Puisque vous lisez ces lignes, c’est que nous sommes arrivés à bon port (La Palmeira sur l’île de Sal au Cap Vert).
La traversée c’est très bien passée et nous avons eu du vent, sans trop, bien assez pour garder le génois presque tout le temps plein et tangoné sans la grand voile. La mer n’a pas été méchante avec nous car les creux ne dépassaient pas les 3 mètres et pas souvent ! Ce qui nous a permis de prendre un bon rythme et de faire quelques images pendant cette traversée. Un bel arc en ciel (lien) dans notre sillage, Joëlle à la cuisine (pas toujours très facile) (lien) et les dauphins qui nous accompagnent très souvent (lien). Quelques poissons volants sont venus s’échouer sur le pont de Kéjadenn et nous les avons déguster dès le lendemain ! Une dorade coryphène a mordu à la ligne mais n’a jamais voulu monter à bord du bateau. elle a décroché de l’hameçon juste avant que je l’attrape !! Dommage, nous en aurions bien fait notre menu .
Cool !
Pêche de Kéjadenn : Poissons volants, grands et petits sont excellents !
Pas bien gros, ils sont retournés à l’eau !
Impressionnant mais pas méchant, celui-là !
Coucher de soleil au Tropique du Cancer…
TERRE !! Arrivée sur Sal en début de soirée
Une arrivée de nuit dans le port de Sal, avec des quais nouveaux et des bouées inconnues de mes cartes, pour finir en beauté cette traversée de 5 jours et demi.
Une bonne nuit sans roulis et nous serons bientôt à même de vous raconter la suite de notre voyage à travers l’archipel du Cabo Verde…… à condition d’avoir une bonne connexion internet et ici ça n’est pas gagné à tous les ports !
Voilier rencontré à El Hierro, au port de La Restinga. A bord il y a Benoit, Marine et leurs 2 garçons Antoine et Louis.
Port de la Restinga El Hierro Ce port, quand ça souffle et qu’il y a de la houle dehors, est inconfortable au quai. Voire dangereux pour le bateau !
Ils étaient au quai du port depuis quelques jours quand nous y sommes arrivés. Ils étaient entrain de réparer l’axe de prise du pilots sur le secteur de barre qui avait cassé en début de leur traversée vers le Cap Vert. Cela les a obligé à faire 1/2 tour et 150 miles contre le vent pour venir réparer à La Restinga. Ce port, quand ça souffle et qu’il y a de la houle dehors, est inconfortable au quai. Voire dangereux ! Les protections du quai en béton sont prévues pour des gros navires et nos pare battages y sont inefficaces. Résultat ce sont les listons qui ramassent un maximum et les chandeliers ne sont pas épargnés ! Même en mettant les pare battages cylindriques à l’horizontale, on les fatigue +++ et ils finissent par éclater ou se crever. Ils avaient perdu 2 pare-battages et tordu leur rail de fargues et un chandelier.
Maloan était mouiller sur son ancre à l’arrière et repris sur le corps morts des sauveteurs locaux à l’avant. Cela lui permettait de s’éloigner du quai pour la nuit ou quand ils n’avaient pas besoin d’aller à terre ! Toujours un peu difficile avec les enfants qui ne demandent qu’à entrer et sortir !
Nous avons retrouver Maloan à La Palmeira sur Sal au Cap Vert. Ils revenaient de Boa Vista et durant ce trajet, ils ont pêché une dorade coryphène d’un mètre vingt ! Ils l’ont partagée avec d’autres bateau et nous avons donc dégusté un « ceviche » de coryphène ! Ce qui est un régal !!!
Marine est rentrée en France avec ses enfants par avion et Benoit faisait la traversée avec le père de Marin et 2 autres équipiers. Ils devaient se retrouver en Martinique avant Noël !…..
Après une petite navigation en passant au nord de Gran Canaria, sans s’y arrêter, on arrive en fin de nuit à Tenerife et plus précisément à Santa Cruz de Tenerife.
Une marina dans le centre de la ville et au pied des falaises imposantes de ce côté de l’île.
Un petit tour en ville pour y découvrir de jolis monuments, de curieux par-terre et de bon coins pour y manger et boire, évidemment !
La place d’Espagne et ses différents styles d’architectures, mêlés aux origines volcaniques de l’île.
Une école !!
L’heure en fleurs !
Le château de San Juan, en bord de mer, et la sculpture mobile de Manrique (encore lui!) encadrent le superbe auditorium !
Avant de vous faire vivre notre découverte de l’île de Tenerife, je voudrais vous conter une péripétie qui n’est, justement, racontable qu’une fois terminée !
A la marina de Gran Tarajal à Fuerteventura, nous avons « hériter » d’un passager clandestin ! Un rongeur est venu visiter notre bateau et apparemment il lui a bien plu (réserves de fruits accessibles facilement et coin douillets pour se reposer !). C’est en constatant des traces de dents dans les bananes ou le concombre que nous nous en sommes aperçus. Il a « volé » un morceau de poisson qui séchait sur le pont (nous l’avons retrouvé quelques jours après dans un coffre de plancher à l’arrière !). Il devait venir du bateau de pêche voisin !
Branle bas de combat contre cette bestiole, dont on ne connaissait pas la taille mais vu les traces de dents on imaginait un animal (ou plusieurs ?) du gabarit d’un rat fruitier, plus ou moins. Recherches et achat de raticides, tapettes et pièges en glue. On pose tout ça dans les endroits où il semblait passer ….
L’appât dans la tapette a bien été mangé mais elle n’a pas déclenché ! l’animal est malin ! Les sachets de raticide lui plaisent et nous en remettons en espérant qu’il les mange bien sans les stocker « pour l’hiver » !
Toute cette « chasse » a duré une bonne semaine et je ne vous raconte pas l’état d’esprit dans lequel j’étais ! Une bestiole susceptible de ronger tout et n’importe quoi pour se faire les quenottes ! Je vérifiais plusieurs fois par jour les différents passages de câbles électriques et circuits d’eau du moteur pour m’assurer que rien ne craignait de ces côtés là. Qu’il mange un peu nos réserves de fruits, pas grave, mais qu’il soit à l’origine d’un cour-circuit électrique qui mette le feu au bateau ça n’était pas dans mes projets ! Il a quand même croqué les écouteurs du téléphone et un raccord de tuyau d’arrosage.
Bref je vous le présente tel que nous l’avons trouvé un matin à la marina de Tenerife.
Au chaud à côté du moteur du frigo !
Une petite poursuite dans les placards de la cuisine, puis je le tiens !
Bien ramolli par les raticides, il a fini son voyage dans les eaux de la marina …Ce n’est que quelques jours pus tard que nous aurons la certitude qu’il était tout seul, et tant mieux !
Mais reprenons nos pérégrinations iliennes. La location d’une voiture, nous permet de redécouvrir cette île magnifique !
Ça monte vite et haut !
La forêt de pin des Canaries est dense et parfois clairsemée !
Un tour vers la pointe Nord Est nous fait goûter aux routes de « crête » où la falaise est des deux côtés de la route !
Un petit crochet vers les piscines naturelles de Bajamar à la Punta del Hidalgo …
Piscine au bord de la mer …
Jacuzzis assurés pour le baigneur que l’on aperçoit dans l’écume …
Quelques litres d’eau pour renouveler l’eau de la piscine !
Un arrêt à La Laguna pour y visiter son centre « historique », son église Santo Domingo et la tour de l’église de la Conception.
Une petite église …
… à la fresque murale gigantesque !
Une horloge qui sonne tous les 1/4 d’heure et un joli carillon à chaque heure. On en prend plein les oreilles pendant la visite !
Juste en face de la tour : Elle est fort sympathique et son jambon, bien découpé, est très bon !
Le soir venu, parce qu’ici la nuit vient vite, nous nous arrêtons pour un superbe coucher de soleil à El Sauzal
Le lendemain, nous avons rendez vous avec le « maître » des lieux, Le Teide !
Le tapis d’aiguilles de pins est très épais !
Les plis de roches sont impressionnants !
De loin on le voit déjà ! Majestueux au dessus de sa mer de nuages.
En s’approchant le terrain devient plus sec !
En chemin nous visitons un « jardin botanique » ou plutôt un « jardin volcanique » !
Il y a plus de cailloux que de plantes !
Le Teide est présent partout !
Le rendez vous est même très précis , puisque nous devons être à 15h40 à l’embarquement de la cabine du téléphérique qui va nous conduire en haut (ou presque!) de ce grand, très grand volcan (3718 m de haut !)….
A près de 3550 m au dessus de la mer, la vue est époustouflante et l’oxygène est un peu manquante !
Nous y marchons tout de même un peu plus d’une heure sur les sentiers permis et balisés afin d’apprécier le panorama et l’ambiance minérale !
C’est grand et beau !
Les couleurs des « cailloux »
Il y a même des habitants !
Et là-haut, ça fume ! Le Maître des lieux n’est qu’endormi (lien) !!
Pour redescendre, nous empruntons le même moyen qu’à la montée (lien). Nos vieilles guibolles n’auraient pas supporté de faire le retour à pied (environ 1200m de dénivelé !)
« En bas », dans la Caldeira, le spectacle continu ….
Le Teide et ses coulées de lave majestueuses
Des couleurs …
… et encore des couleurs …
… et des formes …
… surprenantes !
Même les plantes y participent !
Au retour de cette journée splendide, nous faisons le petit détour par le port de San Miguel, où sont stationnés Patrick et Christine de Chimère ! Retrouvailles chaleureuses et partage bien sympathique de leur plat de pattes arrosé (sans trop il y a la voiture à ramener à Santa Cruz !) d’un petit vin de Madère ! Nous nous reverrons sûrement encore avant de quitter Les Canaries…..
En attendant de retrouver Chimère, nous poursuivons le lendemain notre périple sur Tenerife. Au menu de ce 3ème jour en voiture, ce sera la côte nord et ses villes pittoresques de La Orotava, La Guancha, Icod de los Viños et Buenavista del Norte.
Orotava et ses « balcones » ….
… et son église (encore une !) au porche original.
C’est à Icod de los Viños (lien) que nous avons déguster des plats canariens succulents …..
Chorizo …
… flambeados
Tetino canario
Buñuelos de berenjena
Cabrita
Papas al sal
Conejo al Mojo rojo
Notre périple s’est poursuivi en voiture vers Buenavista et les routes en lacets (encore !) de la pointe nord ouest de l’île et puis retour au bateau, les yeux pleins de belles choses et le ventre rassasié !
Quelques jours plus tard, après avoir préparer Kéjadenn pour la suite (améliorations et réparations diverses), nous mettons le cap vers l’île de La Palma où nous avons fait une réservation à la marina de Santa Cruz (un autre !).
LA PALMA
Dauphins et arc en ciel pour un accueil matinal !
Après une bonne journée et une petite nuit de navigation, nous sommes dans la marina de Santa Cruz de La Palma. C’est le point de rassemblement des participant au Rallye des Iles du Soleil (Lien). Un ponton entier leur est réservé, il y a environ 25 bateaux de prévu au départ. Nous y retrouvons un RM 1200 (Rockingchair) vu à Arrecife sur Lanzarote. La marina n’est pas bien grande et se trouve bien au fond du port qui reçoit des porte-conteneurs, des paquebots de croisière et les ferrys inter-îles. Ça fait pas mal de remue-ménage et en plus la houle du large rentre gentiment par dessous les digues profondes mais « creuses » ! Résultat : Ça roule même dans le port et les pontons comme les bateaux bougent et tirent sur leurs amarres. Pas autant qu’à Porto mais on a pas les mêmes conditions de vent non plus !
Santa Cruz est sympa et la déambulation dans les rues plutôt agréable, surtout qu’elles sont piétonnes et jolies.
Le « Nain » de La Palma devant le musée de la Marine
« Los Balcones » sont encore très nombreux …
… dans les rues de Santa Cruz et très souvent bien fleuris !
Les circuits de bus réguliers sont nombreux et précis, nous en profitons pour débuter notre découverte de l’île, côté sud, les volcans de Teneguia.
Cratère du volcan San Antonio à Fuencaliente
La descente est raide !!
Et oui on a marché …
… sur la Lune !!
Culture de la vigne devant le Volcan Teneguia
Trois petites heures de marche à pieds dans le sens de la descente et à travers les cratères et coulées de lave nous amènent à des salines inattendues dans ce genre de paysages !
La dernière coulée de lave (1971) s’est arrêtée avant les salines ! Cette chapelle est là en remerciement !
Un petit port et des barques en couleurs sur une « plage » au pied du phare !.
Un super restaurant nous y attend et nous n’y résistons pas !
Le retour se fait en bus, un pour remonter au village du départ de la balade et un autre pour faire le retour jusqu’à Santa Cruz. En chemin, nous découvrons les paysages de cette île et nous décidons de louer une voiture pour aller là où les bus ne vont pas !
Une Up (petite citadine de chez VW), louée pas très cher, nous permet donc de monter sur les crêtes de la Caldera Taburiente et de voir ….
Je n’ai pas le temps de tout vous mettre en détail car nous partons demain matin pour les Îles du Cap Vert. Aussi voici un petit diaporama pour visiter le reste de La Palma, comme nous l’avons vu (lien)…
La Gomera et El Hierro sont nos étapes canariennes suivantes et je vous les mettrais en ligne dès que j’aurais à nouveau de la connexion et l’accès au site !
Il faudra attendre un peu car la traversée vers le Cap Vert devrait prendre environ 6 à 7 jours (ça dépend du vent !!) et à l’arrivée je ne sais pas si l’internet sera présent !
Nous vous disons donc à bientôt pour de nouvelles aventures ….
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