Sauts de puce espagnols en Galice suite …

Après un retour en bus de Santiago, nous mettons en route vers la Ria d’Arosa et plus précisément, Santa Eugenia de Ribeira pour y rejoindre Gwen et Philippe qui y naviguent depuis quelques temps !

 

A l’instant où j’écris ces lignes, Philippe et Gwen, avec deux autres équipiers, sont entrain de remonter vers la Bretagne en traversant le Golfe de Gascogne. Non sans une certaine appréhension pour les novices ! Nous leurs souhaitons bon vent et belle mer …

Pour nous le cap est au sud, mais avant nous « traînons » un peu dans la Ria d’Arosa. C’est joli et nous attendons des nouvelles de notre frigo pour aller le faire réparer à Vigo…

… mais attention au caillou en plein milieu ! Merci Philippe de tes indications, il y était encore le caillou !!

Puis une étape dans la Ria de Pondevedra, à Sanxenxo, pour y voir un peu comment c’est !

Bof ! Des GROS bateaux à moteur dans la marina, pas grand intérêt pour le reste. MAIS des nouvelles de notre frigo qui peut être réparé dès après demain (vendredi), donc on ressort de cette ria, dès le lendemain, en passant bien au large de ces cailloux peu accueillants ! Surtout avec une houle un peu forte !

Vigo

La réparation du frigo a lieu au ponton de la Marina Davila qui nous accueille très aimablement.

Le technicien d’Hermafer ne semble pas surpris par l’exiguïté de l’emplacement où il doit intervenir . Et en un peu plus d’une heure le frigo refonctionne, ouf ! Un nouveau groupe avec une bonne recharge de gaz. Muchas Gracias ! Mais ça nous coûte la modique somme de 650 € !!

La vie à bord s’organise entre lessive, farniente et balade en ville à vélos prêtés par la marina !

Du haut du parc, la vue sur la ria de Vigo est magnifique.

Îles Ciès

Des Îles très protégées (Parc Naturel Maritime National !) où il faut demander des autorisations de mouiller ( lien ) distribuées à la journée et limitées en nombre ! Ça n’empêche pas qu’il y ait beaucoup de monde car les navires à passagers sont nombreux à faire les navettes toute la journée. Un camping est aussi organisé sur place. Les balades valent le coup du déplacement et ses « tracasseries » administratives !

Par contre l’arrivée sur la plage est assez « sportive » et très mouillante pour l’équipage de Kéjadenn. Un essai d’arrivée avec l’étrave vers le large au dernier moment, se solde par une bonne douche pour Joëlle qui essaie de retenir l’annexe dans la vague qui redescend la plage, et par une grosse éclaboussure dans mon dos (sac étanche MERCI!). L’annexe montée sur la plage et nous partons marcher sur presque tous les sentiers de ces deux îles (la Norte et la San Martin!)

Pour anticiper le « mouillé » de l’arrivée, c’est ambiance maillot de bain pour remettre l’annexe à l’eau dans des vagues encore cassantes sur la plage, malgré la marée qui est descendue ! Elle est fraîche mais pas trop, du coup je me baigne à l’arrivée à Kéjadenn. Un petit tour du bateau, une descente vers la pioche et retour au chaud !!

Ça roule pas mal, on attend un peu, puis décidons de mettre en route pour visiter la ria et récupérer la lampe commandée sur Amazon.

Cangas

Nous mouillons entre la plage et l’entrée du port, pas très loin de bouées de filets ou casiers !

Réveil en plein sommeil (environ minuit et demi) par un choc à l’avant !! C’est un pêcheur local qui en récupérant sa ligne de casiers, notre chaîne doit être dessus, nous a heurté. Petit poc à l’avant tribord (peinture à reprendre à Porto avec les embases de chandeliers!).

Il récupère sa ligne sans d’autres soucis et la repose un peu plus loin sans avoir oublier de vider ses casiers (crevettes et poulpes + étoiles de mer !). Retour au lit et dodo …

Moaña :

Le projet était d’aller à Baïona, mais avec la houle et le vent du nord nous préférons Moaña dans le nord de la ria de Vigo. En effet le vent s’est levé assez fort quand nous sortons de la marina Davila de Vigo, où nous sommes venus faire du gas-oil et récupérer le colis d’Amazon (lampe de « feu de mouillage »).

Des parcs à moules dans la baie et d’autres voiliers sur ancre en bord de plage.

Au petit matin, nous découvrons tout un « tas » de pêcheurs à pieds qui « ratissent le fond » pour y ramasser des coques, sans doute et pouf une heure après, alors que la mer descend encore, ils ne sont plus là !!

Le temps est plus clément ! En route vers :

Baïona :

Une arrivée en respectant bien le balisage, surtout pour arrondir largement le « pâté » de cailloux qui est dans le nord de la baie. Mouillage sur ancre à côté d’un voilier breton avec 5 ou 6 mètres d’eau. Descente à terre pour visiter le « Parador » de Baïona, Château fort, avec remparts, transformé en hôtel de luxe. Le parc est visitable moyennant 1 €uro (cela vaut le coup!). Un tour en haut sur les remparts et un autre sur le chemin du bas nous apportent de jolis points de vue et deux bonnes heures de marche ! Attention au genou de Joëlle qui lui mène la vie dure à certains moments !!

Retour au bateau pour enfiler des habits de sortie avant d’aller déguster les derniers tapas au bistrot.

Demain nous mettrons en route vers le Portugal et Viana do Castelo. Autres cultures, autre langue à redécouvrir ….

Santiago de Compostela

Un pélerinage ?

Une curiosité simplement envers ce site mondialement connu et comme on était pas loin, on s’est dit que ce serait dommage de ne pas voir ça !

Alors voilà ce qu’on y a vu…

Les marches d’accès aux reliques de St Jacques témoignent de passages nombreux !

Beaucoup d’église et autres monuments.

Ambiances de rues

Un défilé de costumes locaux avec de jolis chapeaux sur un air celtique (cliquez ici)

Et puis retour avec le bus, comme à l’aller, 1h30 dont une grande partie le long du fond de la ria de Muros / Noia. De nombreux endroits ont l’air bien jolis et peut-être même accueillant pour un voilier comme Kéjadenn, avec ses 1.80 m de tirant d’eau. Mais nous sommes attendus demain à Santa Eugénia de Ribeira dans La ria d’Arosa juste un peu plus au sud ….

Sauts de puce espagnols en Galice

Ria de Viveiro

Ares

L’arrivée dans la Ria de La Corogne, se fait avec un vent arrière qui forcit et nous oblige à rouler complètement le génois sans ranger le tangon, ce qui ne nous empêche pas d’avancer encore à 6 ou 7 nœuds ! Nous sommes « accueillis » par rien moins que 2 cargos (un qui rentre et l’autre qui sort) plus un pétrolier qui nécessite 3 remorqueurs à lui tout seul pour rentrer dans le port d’El Ferrol ! Ça fait beaucoup de monde sur l’eau et Kéjadenn doit se frayer un chemin tout en avançant encore assez vite !! Une fois tout ce monde passé, nous allons vers Arès pour la nuit.

Au matin, après un petit déjeuner tranquille, en relevant le mouillage, le guideau ne veut plus travailler. Il reste quelques mètres à remettre à bord à la main. Avec l’ancre, ce n’est pas un petit poids ! Joëlle s’en sort très bien et nous partons vers Camariñas, où il faudra réparer car il a déjà fait ce genre de caprice, et nous n’avons pas envie de faire son boulot tout le temps !!

Camariñas

Réparation du guindeau : en visitant le circuit électrique d’un bout à l’autre, je trouve une connexion sur un coupe-circuit qui était desserrée et une autre à l’autre bout (côté relais) qui était aussi desserrée et un peu « chauffée » ! Des coups de clés sur tout ça et ça remarche à tous les coups …. Jusqu’à la prochaine panne ?

C’est la fête de la « Virgen del Carmen », une occasion annuelle de mettre la ville en ébullition : fête foraine pour les grands et les petits, musiques à gogo et assez tard dans la nuit et tout ça pendant une semaine !!

… et découvrir la bière locale !

Pour arriver à l’étape suivante, il faut passer le mythique « Cabo Finisterre » et sa mauvaise réputation nous met un peu de pression !

Muros

Très jolie ria où nous ne ferons que « passer » ! Petite visite de la ville et demain nous prenons le bus vers Santiago de Compostela

La Ria de Muros, nous la verrons depuis le bus qui en fait une bonne partie du tour avant d’aller nous déposer à Santiago de Compostela …

Anaïg et Lannig

Une rencontre de Bretons voyageurs, autour d’un verre et de tapas, nous fait connaître des personnages très sympathiques ! Ils remontent vers Hendaye avec la « Sainte Marie la Moderne » leur voilier.

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Anaïg doit reprendre le travail pendant quelques temps avant de rejoindre Lannig.

Anaïg et Lannig.
Lola, leur chienne, n’aime pas être sur les photos !

Sauts de puce espagnols en Asturie

Ribadesella

Suit une « bande dessinée » de l’Histoire du lieu, qui nous a bien plu !… (pour zoomer, vous pouvez le faire avec les touches de votre clavier « ctrl » et « + », « ctrl » et « – » pour l’inverse évidemment !)

Une rencontre de Bretons voyageurs, autour d’un verre et de tapas, nous fait connaître des personnages très sympathiques !

Annaïg et Lannig.
Lola, leur chienne, n’aime pas être sur les photos !

Gijón

La suite de l’histoire du frigo vous intéresse peut-être ?

Après quelques coup de fils en espagnol, bien sûr, une femme très gentille monte à bord et après un certains temps d’inspections et de tests divers, me déclare que le compresseur est mort, il y a une fuite d’huile, plus de gaz dans le circuit et que la disponibilité des pièces serait de 10 jours environ …. Un dépanneur de la même marque est contacté à Vigo, où nous serions d’ici à 10 jours, et comme on est « sabado » je devrais le recontacter en début de semaine prochaine. Tout ça avec l’aide de Google traduction de temps en temps ! La suite au prochain numéro …..

Ces nouvelles contrariantes ne vont pas nous empêcher de faire de cette escale un petit temps « gourmand » pour le palais, pour les oreilles et pour les yeux. Jugez-en vous même en cliquant sur ce lien.

Nous quitterons donc Les Asturies sans frigo mais rassasiés et près pour une étape un peu plus longue vers le début de La Galice …..

Sauts de puce espagnols en Cantabrie

Laredo

Arrivée initialement prévue à Santoña, mais ce n’est qu’un port privé et tous les accès à terre sont fermés à clé ! Direction Laredo qui est en face !

Un port tout neuf, avec des catways larges comme des pontons et aussi longs que Kéjadenn (ce n’est pas toujours le cas !), mais encore très vide !

Les murs de la vieille ville sont décorés de différentes façons, anciennes et récentes, mais toujours en rapport avec son histoire.

Le frigo tombe en panne ! Plus de froid dans un pays où il fait assez chaud, c’est dommage. Achat de glace pour commencer, la « glacière » est de retour ! Ensuite on regarde comment dépanner, et là le service technique français nous indique une adresse espagnole à Gijon (escale non prévue mais qui va devenir « obligatoire » !)

Santander

Arrêt à Santander (non prévu non plus !) après avoir été bien remués dans 25 à 30 noeuds de vent au près avec une houle de 3 à 4 mètres (2 ris dans la GV et 6 tours au génois). 37 miles au lieu de 20 en route directe, ça n’est toujours pas notre allure préférée !

OUF !! ça ne remue plus et Joëlle en profite pour cuisiner (pain et tarte à la tomate, Miam !)

Un mouillage à la plage de l’entrée de Santander, en bord du chenal.

San Vicente de la Barquera

Ambiance mer et montagne en longeant la Cantabrie

Accueil royal par un pêcheur local qui nous invite à poser Kéjadenn sur son corps-mort perso, super et merci ! Là encore la plage, ou plutôt le banc de sable, n’est pas loin !

Visite du Castel del Rey d’où nous découvrons de belles vasières !

Une antenne de VHF, qui bringuebale après les bonnes secouées d’avant Santander, oblige Jean-Yves à prendre l’air de plus haut ! Merci aux marches et au baudrier, mais aussi aux pêcheurs locaux qui ralentissent pour ne pas faire trop de vagues !

Euskadi « suite »

San Sébastian Donostia

Le port est très petit mais le mouillage derrière l’île Santa Clara est confortable, sur bouées (payantes) ou sur ancre !

Une sortie dans la vieille ville de Donostia, Nous prenons le rythme espagnol avec notre première « paella del mar » arrosée d’une première sangria.

21h, 22h tous les espagnols sont dans la rue, les bébés, les personnes âgées, les handicapés, les ados, les familles … Autour d’un verre, ça discute fort en basque , en espagnol, quel brouhaha ! C’est plutôt bonne ambiance.

Elantxobe

En fond de port la piscine « verte » accueille les baigneurs et les « plongeurs » sont toujours sur les quais et les escaliers. Toutes les digues servent de plongeoirs.

Une balade dans ce village, tout en hauteur, ça grimpe dur !

Même dans le haut du bourg, c’est tellement étroit que le bus ne peut pas faire demi tour ! voir la vidéo …

Hendaye, dernière escale métropolitaine et retour « aux sources » !