Qui es-tu ?

Cette page a pour but de vous faire connaitre notre fier voilier qu’est Kéjadenn. Je vais essayer de vous retracer son histoire et vous le faire découvrir dans ces détails. Mais pour en connaitre les petits secrets il vous faudra venir à bord et faire quelques miles à la barre ou tout simplement assis(e) sur le pont pour observer l’horizon ….

Kéjadenn est né en 1985 aux chantiers Dujardin en Normandie ! La coque nue, choupée (zinc contre la corrosion passé à chaud sur les tôles) a attendu 2007 pour toucher l’eau de sa coque et sa quille. Resté « dormir », sans aménagements intérieurs, sous un hangar, il a attendu d’être racheté par un marin passionné et bricoleur qui a bien voulu le finir dedans et dehors.

Une fois mis à l’eau il s’est rendu compte que Kéjadenn (rencontre en Breton !) était un peu petit, surtout que sa famille venait de s’agrandir et qu’elle ne comptait pas en rester là !

Quand en 2011 nous l’avons visité à Tréguier, il venait de se refaire une propreté de carène. Nous l’avons « inspecté » sous toutes ses coutures avant de dire « OUI » nous le voulons pour voyager !

Kéjadenn est un Iris 33, sloop acier à 3 bouchains vifs de 10.30 m de longueur officielle avec un maitre bau de 3.63 m situé assez en arrière, mais pas trop comme c’est la tendance en ce moment ! Il a une quille qui plonge à 1.80 m sous la surface. C’est assez pour la raideur au près et pas trop pour pouvoir passer un peu partout ou presque ! C’est Noël Carrère qui a dessiné ses plans dans les années 80. L’acier avec lequel il est construit est au titane (Navabord). Ce qui lui donne une résistance supérieure aux chocs pour un poids plus léger. Il pèse 6.5 tonnes à lège contre 9 à 10 tonnes pour des voiliers en acier de mêmes dimensions. Il est presque aussi « léger » que les « alus » et ne présente pas, à mon sens, les inconvénients de corrosion « sournoise » de l’aluminium ! De plus le travail de l’acier se fait un peu partout dans le monde, ce qui est indispensable dans le type de projet que nous avons avec lui !

Voilà pour ce qui est de ses antécédents et caractéristiques. Maintenant place aux « nouveautés » mises petit à petit, en fonction des disponibilités du budget et du temps pour réaliser les « travaux ». Il faut aussi « tester » le bateau avant de songer à y changer des « trucs », nous avons donc naviguer et encore naviguer dans nos eaux bretonnes. Du Nord au Sud, en solo ou en couple, mais souvent avec des amis à bord, nous avons parcouru la Mer d’Iroise, l’archipel des Îles Scilly (Cornouailles anglaises) et les côtes bretonnes de Paimpol à La Vilaine en faisant des arrêts fréquents dans les petits et grands mouillages pouvant nous accueillir ! Plusieurs années pour peaufiner les aménagements que nous voulions faire, améliorer ou ajouter à Kéjadenn. Aussi bien dedans que dehors !

Ce chantier intérieur et extérieur a été l’occasion de refaire les passages de fils électriques au niveau des toilettes, de la table à cartes et des vaigrages du plafond. Le cerveau du pilote auto a migré côte TAC et le chargeur des batteries (à quai) a trouvé sa place sous le siège de la TAC. Les loch et commandes du pilote ont migré sous l’écran de l’ordi qui est complètement neuf, de petite taille et adapté à la navigation !