La Guadeloupe et ses îles

Pour arriver en Guadeloupe il nous faut 20 heures en passant sous le vent de la Dominique. Nous ne pouvons pas nous y arrêter car cela demanderait , actuellement une quarantaine de 14 jours et nous n’avons pas le temps ! En effet il faudra que nous soyons à nouveau en Martinique le 19 avril pour la 2ème injection du vaccin Pfizer !

Les Saintes

Une arrivée aux Saintes, pour y faire un clearence simple et débuter la visite de cet archipel par des îles sympas comme on les aime, pas trop grandes, avec de jolis mouillages et quelques endroits clairs pour y dire bonjour aux poissons et autres bestioles de la mer !

Nous sommes mouillés sur un bouée qui est à proximité d’une épave. Nous en profitons pour la visiter.

Il ne fait pas que pleuvoir et nous profiterons du soleil saintois un peu plus tard. Pour l’instant nous mettons en route, avec Chimère vers la côte ouest de la Guadeloupe, Basse terre dans la prévision de faire le tour de l’archipel …

Basse Terre (vue de la mer !)

Une 1ère escale à l’anse à la barque nous permet de profiter de belles excursions sous marines.

Îlet Pigeon ou réserve Cousteau

Puis direction l’Îlet Pigeon, classé réserve naturelle sous marine et repéré par JY Cousteau depuis très longtemps ! On devrait y voir de jolis fonds bien habités !

Voici donc quelques clichés et un petit film (coupé en 4 car il était trop gros pour être mis en un seul morceau) qui devrait ravir les amateurs de snorkeling (palme masque tuba en français !).

Pour les passionné(e)s voici 4 vidéos faites à l’Îlet Pigeon :

Nous n’avons pas fait que plonger ! Joëlle est allée avec Patrick et Christine jusqu’à Pointe à Pitre (quelques courses chez le schip pour Chimère : une pompe à eau moteur, c’est indispensable !) et elle en a profiter pour visiter quelques coins que je vous mets en photos…

Pendant ce temps je « gardais » les bateaux car il y avait très fort vent dans le mouillage de

Malendure

Avant de repartir de ce mouillage un peu agité, nous avons, le lendemain de ce « coup de vent », été voir en bord de plage si c’était joli et nous y avons fait de belles rencontres …

Que d’eau, que d’eau mais nous nous intéressons aussi aux « produits de la terre » !

Deshaies

Cette escale nous a montré des splendeurs que je vous livre en diaporama …

On continu le tour de la Guadeloupe et on dépasse la pointe nord ouest avec ses deux îlets….

Pour arriver à Port Louis sur la Grande Terre, il a fallut l’aide du moteur car avec le vent de face et le courant aussi, Kéjadenn serait arriver de nuit dans un mouillage inconnu !

Port Louis

Mouillage très ouvert et des vagues à surf sur la plage au nord du port de pêche, ça ne rassure pas sur le confort de la place. Eh bien on y est rester 3 nuits sans roulis et sans vent la nuit. C’était très calme et reposant !! Pendant ces journées nous avons parcouru la Grande Terre afin d’en voir l’intérieur avant d’en finir le tour.

Ce jour là j’ai pris un coup de vieux !

Le lendemain nous continuons d’explorer, par la route, la Grande Terre …

Nous continuons cette journée par un excellent repas de langoustes au Pirate de Pointe à Pitre avec Patrick et Christine (de Chimère bien sûr !).

Puis nous rejoignons notre bord après avoir dit au revoir à Chimère. Ils vont aux Saintes puis en Martinique (vaccin de Patrick et récupération des équipiers) et nous vers Marie Galante. Nous devrions les revoir avant qu’ils ne partent pour leur traversée retour !

Le lendemain c’est la suite du tour de la Guadeloupe en faisant d’un trait, Port Louis à Saint François en longeant large, la côte Est de la Grande Terre. Le vent n’est pas vraiment au rendez vous et il y aura plus de moteur que de voiles sur ce parcours !

C’est de ce port marina que nous partons, en voiture, pour le sud de la Basse Terre …

Puis le soleil commence à descendre vers l’ouest et nous rentrons au bateau en passant, bien sûr, par la distillerie Longueteau. Le rhum Karukéra (lien) nous a bien plu et s’il en reste en rentrant, vous aurez droit d’y goûter !

Les escales suivantes, bien que faisant parties de l’archipel de la Guadeloupe, je les mettrai un peu plus tard sur le site ! (rassurez vous, patience !)

A suivre …

Les Grenadines (suite)

Tobagos Cays (seconde visite !)

La « mère téo » nous a donc donné du beau temps, moins de vent et de houle pour retourner plonger aux Tobagos Cays.

Je vous remets la carte de cet archipel, et quelques photos de ces îles « paradisiaques » !

Les récifs de coraux qui « protègent ces îles sont un endroit idéal pour visiter les fonds. L’eau y est TRÈS claire et c’est peu profond ! La visibilité de la surface est d’environ 10 mètres et à l’horizontale largement plus !

En voici quelques vues de surface ou en plongées. Toujours avec Christine et Patrick, de Chimère, pour partager des moments inoubliables !

Toutes ces belles plongées ne nous empêchent pas de déguster les spécialités locales !

… ni de nous promener à pieds dans les îles !

Nous avons profité de cet endroit « magique » pour y déguster un bout de nos cadeaux de départ …

Puis le vent et la mer se refont un peu plus inconfortables, donc nous quittons ces lieux magnifiques et en route pour :

Canouan

« Petite » marina pour gros bateaux de milliardaires avec aéroport privé pour y arriver ou en repartir en jet privé, of course ! …. Ce n’est pas tout à fait notre genre, aussi nous préférons mouiller dans la baie en face de la ville principale, Charlestown. Ça roule un peu et avec le vent assez fort la nuit n’y est pas très confortable !

Un petit tour « en ville » pour y acheter quelques fruits et légumes, y boire une bière en « terrasse » (c’est à dire assis sur un tronc en bord de rue !)

Nous allons mouillé Kéjadenn de l’autre côté de cette grande baie, à Little Bay où nous serons seuls !….

Chimère est déjà parti vers Béquia pour y faire des papiers de « sortie » car leurs passeports arrivent à expiration dans quelques jours ! Les nouveaux les attendent déjà en Martinique !

Nous mettons le cap vers Béquia avec un peu moins de vent et 2 jours après Chimère.

Béquia

Atterrissage dans Admiralty Bay pour la 3ème fois, mais c’est la 1ère fois que nous y resterons plusieurs jours …

Cette fois nous pouvons prendre du temps pour admirer les diverses maisons de toutes les couleurs …

Chimère s’en va, à nouveau sans nous, malgré un vent encore assez fort ! Leurs passeports sont maintenant périmés mais les papiers de sortie (clearence) sont tamponnés ! Il ne leur reste plus qu’à rejoindre la Martinique, et c’est déjà pas mal, vu la météo !

Nous restons pour aller marcher un peu dans l’île ….

Le lendemain c’est dimanche et nous prenons le chemin de la côte Est, au vent de l’île. En traversant la ville de Port Élisabeth, nous entendons les chants, sermons et autres prêches des différentes églises sur notre chemin. Et il y en a quelques unes !! On en a compté 5 ou 6 !!

Le trajet n’est pas très long (3 kms), mais le soleil cogne pas mal et nous recherchons l’ombre sur les côtés de la route !

Le retour fut chaud et nous n’avons pas hésité à prendre une glace à la terrasse d’un bar en bordure de la baie où Kéjadenn est mouillé !

Encore une petite balade le long de la baie du mouillage en suivant le sentier de la Princesse Margareth !

Puis il faut bien penser à partir, faire les papiers de clearence et déposer nos poubelles avant de faire quelques courses pour assurer un ou deux jours d’escale en route ! Mais aussi une petit semaine en prévision d’une éventuelle quarantaine (encore une !) en Martinique !!?

Et en route pour une petite escale sur St Vincent à :

Barrouallie

Petit port dans une baie sur la côte Ouest de St Vincent. Nous y sommes accueillis par Jonathan. Nous mouillons une ancre devant (8 m d’eau) et une aussière (50m) à l’arrière, prise sur un rocher (nœud fait par Jonathan !). L’endroit est calme, peu fréquenté, nous sommes les seuls au mouillage, à part les pêcheurs !

Une promenade à terre pour se dégourdir les gambettes et voir les lieux !

Nous repartons de ce havre de paix (apparent !) pour rejoindre Chimère à St Anne en Martinique. Nous devons parcourir 90 miles nautiques, nous en ferons donc une partie de nuit !

Entre St Vincent et la Martinique, il y a Ste Lucie. Nous y avions rendez vous avec Christophe et Sandra mais le COVID en a décidé autrement. Nous ne nous arrêterons donc pas à Ste Lucie car il faudrait y faire une quarantaine de 14 jours …

Nous avions compté que sous le vent de Ste Lucie, il n’y aurait pas de vent pour nous faire avancer. Erreur d’estimation car nous en avons trouver et suffisamment pour bien naviguer à la voile, avec même un peu de courant poussant !

C’est donc en milieu de nuit que nous avons poser notre pioche dans l’anse de Ste Anne au sud de l’île de La Martinique, pas très loin de Chimère qui avait laissé son AIS allumé ! Merci à eux et à demain matin pour des retrouvailles afin de continuer notre périple commun….

Les Grenadines

Une petite escale, pour sortir de St Vincent, à Béquia (prononcé Béqoué !). Juste une nuit sans descendre, nous y reviendrons plus tard !

Puis c’est route vers …

Les Tobagos Cays

Vent force 5 à 6 et houle de 1.50 à 2.00 m pour faire ces 25 miles. Ça déménage et Kéjadenn se fait plaisir avec des pointes à 7,5 nœuds ! Ça faisait longtemps que cela ne lui était pas arrivé. L’arrivée dans les Tobagos Cays n’est pas simple car il y a beaucoup de récifs de coraux (c’est justement pour ça qu’on y va !) et avec le vent et les vagues ils n’apparaissent que par des déferlantes marquant les cailloux ! On doit être précis dans les approches et c’est avec le moteur en appui qu’on arrive au mouillage. Un première bouée est prise, puis nous nous mettons sur notre ancre dans un endroit un peu plus abrité et moins rouleur (ou presque !)

Quelques plongées (snorkeling ou palmes masque et tuba en français !), dont je vous mets les premières images. Ce sont des photos prises par Christine ou Patrick car notre appareil étanche est irrémédiablement hors service. Un nouveau est commandé et devrait nous rejoindre en Martinique début mars !

Le vent est toujours très fort (lien) en ce moment et nous déménageons pour aller sur Mayreau (à peine une heure de navigation, sans trop de « cailloux » !). Nous reviendrons aux Tobago Cays quand la météo nous le permettra !…

Mayreau

Visite du bourg et petites plongées sur la pointe à « côté » du mouillage. Il y a même une épave sous 4 à 5 mètres d’eau …

Ça roule un peu et le vent ne mollit pas beaucoup, donc nouveau changement de mouillage pour aller en baie de Chatham sur …

Union

Ça roule moins mais les risées « catabatiques » sont fortes et Kéjadenn tire bien sur ses 40 mètres de chaîne dans 6 mètres d’eau !

Le vent a diminué un peu et les prévisions vont vers une nette amélioration, nous repartons donc vers les Tobagos Cays pour y voir encore plus de jolis fonds !

Le temps de trier les photos avec une bonne connexion et je vous raconte la suite des Grenadines …

Ça continue en effet avec du vent et du soleil (Les Caraïbes assurent !)

Nous remontons lentement l’arc antillais en compagnie de Christine et Patrick, venu nous rejoindre à Grenade avec Chimère, leur fier voilier !

Les différents pays « traversés » sont , comme ailleurs, « victimes » de la pandémie du COVID ! Nous devons , en y entrant, y subir un test PCR et en attendant les résultats, c’est quarantaine plus ou moins longue ! Et ça recommence pour le pays suivant !!

Rassurez vous, nous passons bien au travers de cette pandémie et nous arrivons tout de même à voyager sans être malade ni transmettre ce virus ! Et les articles qui suivent en font le récit en mots et en photos …

Bonnes lectures ! ….

Saint Vincent

Une navigation de nuit un peu trop rapide nous « oblige » à relâcher vers minuit dans l’anse de Port Elizabeth à Béquia. Faut le dire à personne car nous devrions arriver directement à St Vincent pour faire la quarantaine obligatoire !

C’est donc le lendemain (vendredi 30 janvier) que Jimmy nous met sur une bouée de Young Island Cut.

Nous avons un rendez vous pour le test PCR le jeudi 4 février et en attendant nous devons rester à bord ! Nous avons , tout de même, le « droit » d’aller nager devant le rocher du fort Duvernet. Et nous en profitons tous les jours, ou presque , en fonction de la météo !

Voici quelques clichés faits avec l’appareil de Christine car le nôtre a rendu l’âme en buvant la tasse !

Et pour les fans, une petite vidéo…

On ne prend pas de photos tous les jours mais la plongée fait partie des activités à ne pas manquer; car dans cette période de « quarantaine », la monotonie et l’ennuie pourraient vite prendre le dessus !

Je profite donc de ce temps pour, et vous avez dû vous en apercevoir, rattraper le « retard » sur ce site ! Il n’y a pas beaucoup de nouveauté au quotidien mais je vous tiens au courant …

Une liste de petits travaux est ouverte depuis quelques semaines et je n’avais pas toujours le temps ou l’envie de m’y coller ! En ce moment et en prenant les choses une par une, j’arrive à cocher les nombreuses lignes de cette liste ! Entretien du moteur (vidange, filtres, pompe à eau qui fuit un peu et autres petits désordres mécaniques), installation de la lumière dans le compartiment moteur (fils tirés depuis le chantier de 2017 !!), rangement des aussières dans les coffres, réparation, par Joëlle, des pavillons (qui souffrent avec les alizées), nettoyage des fonds du cockpit (c’est au programme pour demain !), etc….

Mais je cause de moi et je ne dis pas tout ce que fait Joëlle ! Et là c’est pareil, elle « rattrape le retard » sur son carnet de voyage. C’est superbe et vous pourrez en « juger » à notre retour (si on peut revenir en métropole sans le COVID !).

Sans oublier , bien sûr, les bons petits plats, les pains et les gâteaux qui font partis de son « répertoire » culinaire !

La lecture et les vidéos (la tablette et la liseuse sont en « permanence » en fonction et font partie des engins à recharger souvent !), ainsi que les parties de Scrabble ou la résolution de sudoku sont aux programmes journaliers.

Hier , Jeudi, nous avons été faire les tests PCR. SI je devais donner une note à chaque personne qui nous a tester, celle-ci aurait 8/10. Court et sans grosses sensations, contrairement à d’autres qui doivent faire le coup de goupillon dans le nez (les 2 narines !!) et la gorge (avec un écouvillon différent tout de même !), et parfois pas très délicatement. Ensuite nous avons eu l’autorisation de remplir nos réservoir d’eau car ça commençait à manquer un peu ! A la fin de la quarantaine, il faudra aussi refaire les pleins d’essence pour le moteur de l’annexe et de bouffe car on grignote un peu nos réserves !

Une fausse alerte de libération le lundi 8 et nous décidons de quand même visiter, grimper à l’ilot Duvernette. De la haut une jolie vue sur la baie où nous sommes depuis 10 jours !

Et puis le mercredi, Samuel nous rend nos passeports et nous déclare « aptes » pour circuler dans St Vincent et les Grenadines ! Super !!

Nous en profitons pour organiser une virée avec Chimère, en taxi (C’est Sophia qui nous conduit), autour de l’île…

Le pique nique se ferra à Fort Charlotte au dessus de Kingstown. Nous y déjeunons d’un « roti » que nous a conseillé notre guide/chauffeur !

Puis, parce que cette île est verdoyante, nous allons visiter son jardin botanique …

Moins prosaïque, le lendemain, toujours avec Sophia, nous allons aux ravitaillements. Ça fait 13 jours que nous sommes confinés sur nos voiliers et nous avons sérieusement grignoté nos réserves ! Il faut donc passer par le marché pour le « frais » (légumes et fruits locaux !) et supermarché pour les conserves et le reste ! (la liste est assez longue).

Puis retour aux bateaux respectifs et , après avoir rangé tout ça, c’est la mise en route vers les Grenadines….

Petite Martinique

La dernière île des Grenadines de Grenade.

Juste après avoir poser les ancres, nous mettons l’annexe à l’eau et débarquement au ponton en bois avec Patrick et Christine de Chimère, nos compagnons de « galères » ! C’est le délégué à la santé qui nous reçoit et, de suite, s’assure que nous sommes en règle du point de vue sanitaire (tests négatifs, quarantaine effectuée, où et quand ?). Autant de questions que nous commençons à connaître et anticiper (pas tout le temps !).

Une petite virée à pied vers le nord …

… que nous complèterons le lendemain par l’autre côté (sud).

Nous passons entre deux bancs de sable, Morpion et Punaise, qui dépassent à peine de l’eau à marée haute (ici le marnage est d’environ 50 cm à grandes marées !)

Carriacou

Cette île fait partie des Grenadines, avec Petite Martinique où nous irons mettre nos pieds avant de partir !

Mais avant de parler de départ, nous voici donc arrivés à Tyrrel Bay dans le sud ouest de Carriacou. Nous y mouillons par 10 m d’eau en bordure d’un haut fond avec quelques coraux et un peu de poissons !

La baie est remplie de voiliers. Certains sur la gauche du chenal (tout au fond sur la photo) sont mouillés en quarantaine. La quarantaine, nous l’avons faite à St Georges et nous pouvons directement aller à terre sans contraintes sanitaires autres que le masque, le lavage des mains, l’inscription sur le cahier dans chaque magasin avec la température et le N° de téléphone pour contact au cas où !

Le taxi-co nous emporte jusqu’à Hillsborough, la capitale de l’île ! C’est 15 à 20 minutes de trajet avec un arrêt chaque fois que quelqu’un le demande. Je n’ai pas compté le nombre de ralentisseurs (nos « gendarmes couchés » sont très doux à côté de ceux-là!) qu’il vaut mieux passer au pas et pas plus vite sinon la tête touche le plafond du taxi !

Une promenade à pieds jusqu’à l’hôpital, non pas pour mes oreilles, mais pour admirer le point de vue sur la baie d’Hillsborough !

Nous louons, avec Chimère, un Rav4 pour une journée et parcourons les routes de l’île vers l’Est et le Nord.

A l’Est, il y a un village de pêcheur où on construit des bateaux en bois et un lagon avec une barrière/récif de corail très longue.

Au Nord c’est une plage sur laquelle viennent pondre les tortues (nous n’en avons pas vu !).

Dans le Sud de Carriacou, nous y allons à pied afin de nous rendre compte de la géographie du lieu pour une éventuelle incursion avec les bateaux dans l’archipel des Îles Salines. Mais la météo et la lune, nous sommes en période de gros coefficients et les courants sont très forts (2 à 4 nœuds !), nous dissuadent d’une telle navigation !

Nous nous rattrapons avec une journée au mouillage devant Sandy Island à L’est de la baie d’Hillsborough.

Avant de repartir de Carriacou, vers petite Martinique, il nous faut faire les démarches de « Clearance to live » ! Après Petite Martinique , nous avons l’intention d’aller aux Tobagos Cays qui dépendent de St Vincent (autre pays que Grenade !). C’est un endroit idyllique pour les plongées en apnée sur les récif dans quelques mètres d’eau …. Mais, il y a un mais la douanes et la police de Petite Martinique ne sont pas habilités à faire ces papiers là. Ça ne prend pas beaucoup de temps d’ordinaire ! Mais, encore un mais, avec le COVID, il faut aussi faire un test PCR avant de partir pour envoyer les résultats à St Vincent, où nous aurons à faire une nouvelle quarantaine et de nouveaux tests PCR pour circuler « librement » !

Le rendez-vous pour le test est pris pour le lundi, les résultats arrivent par e-mail le mercredi matin et nous mettons en route dans la foulée ! …

Grenade

C’est bien le dernier jour de l’année 2020 que nous sommes arrivés dans la baie de St Georges à Grenade.

Patrick et Christine sur Chimère, nous y attendaient depuis 48h et nous avons réveillonné ensemble (mais faut pas le dire trop fort car nous étions théoriquement en quarantaine et eux aussi !)

Arrivés avec nos tests PCR négatifs (faits à Cayenne évidemment !), il a fallut attendre 4 jours pour en refaire d’autres (à nos frais !), attendre encore 48h les résultats et seulement après tout ça nous avons pu circuler librement dans l’île ! Une visite de la ville de St Georges avec passage au distributeur de monnaie locale (Dollar Caraïbe XCD ou EC $), au marché pour quelques courses de frais et à l’hôpital pour essayer de traiter une otite à Jean-Yves. Racler le dessous de la coque n’a pas arranger la sensibilité de ses oreilles !!

Une petite navigation vers Prickly Bay, au sud de l’île pour mettre Kéjadenn au sec et le nettoyer car je n’avais pas pu tout enlever à Cayenne, vue la « clarté » de l’eau !

La location d’une voiture nous a permis de visiter Grenade, un peu dans tous les sens. Elle nous a permis aussi d’aller chercher une nouvelle annexe pour Kéjadenn car la nôtre a décider de ne pas aller plus loin. Elle s’est mise à fuir de partout et refusait de rester gonflée.

Grenade est appelée « l’île épice ». Gingembre, curcuma, cannelle … Mais la Reine, c’est la Noix de Muscade. Grenade en est le 2ème pays producteur au monde !!

La bogue sert à faire de la confiture, le péricarpe rouge, suivant sa qualité, est utilisé en charcuterie, en pâtisserie ou en cosmétique. La noix est un aromate et participe à la pharmacopée. La coque de la noix fait un très bon « paillage » et un combustible.

Un petit tour à Grenville, sur la côte Est pour y découvrir son marché aux poissons et les petits étals de fruits et légumes

Au décours d’un des nombreux virages de la route (conduite à gauche c’est pas toujours simple !), nous découvrons une fabrique de chocolat : Belmont Estate.

Il existe des sources chaudes sur Grenade et nous avions bien envie d’aller nous y tremper. Donc après quelques virages en voiture (on ne compte pas les kilomètres mais le temps et les virages !!) nous arrivons dans un lieu assez caché mais où une musique rasta sort des baffles posées sur un comptoir « de fortune ». Il n’y a pas que les source au programme de ce coin mais bien tout un menu que je vous laisse découvrir en photos :

Avant de finir, le maître des lieux nous enduit (Plutôt que masser !) de beurre de coco, c’est doux et ça sent la noix de coco mais pas trop !

Et puis assis au bar il nous offre un sacré remontant !

Les pleins d’eau et de gasoil sont faits à St Georges avant de mettre le cap vers Cariacou. Je vous raconte ça bientôt dans un nouvel article et surtout quand ma connexion serra efficace ….

Les Caraïbes

De Trinidad et Tobago à Puerto Rico il y a quelques escales envisageables !

Certes le COVID, cette année encore, nous joue quelques tours et ne nous permet pas d’aller partout comme on voudrait, mais on va essayer de voir celle qui nous intéressent.

Trinidad et Tobago sont fermées quand nous passons devant en venant de Guyane et nous verrons plus tard si elles ouvrent leurs frontières …

Cayenne le retour et le redémarrage du voyage !

Donc nous voici de nouveau à Cayenne après quelques pérégrinations métropolitaines.

En 6 mois (COVID oblige !) nous avons parcouru la France de long en large afin de revoir les amis et les familles. Nous n’avons fait que 12000 kms de Grenoble à Brest en passant par Allevard les bains, Châteauroux, Lyon, Plouha, Pordic, Sarzeau, Langon, Cestas, Hennebon, Quimper, Pont Labbé et Urrugne. Et bien entendu tout ça dans un ordre pas toujours « logique » ! Bref c’était pas mal quand même et on a réussi à voir, à peu près, tout le monde ! Mille excuses à ceux et celles qu’on a pas visités mais entre le confinement (2ème version) et les couvre-feux divers et variés cela n’a pas été facile !!

Ce n’est donc que le 11 décembre que nous avons pu prendre un avion pour rejoindre Kéjadenn, qui nous attendait gentiment à la « marina » de Dégrad des Cannes de Cayenne.

Une petite semaine pour réarmer le bateau, retrouver Pascal et Valérie, Alain et Juliette et faire un tour dans le centre ville pour boire une bière au Café des Palmistes et même en profiter pour y manger une pizza Hummm !

Réinstaller les voiles, remettre le moteur en marche et autres petits travaux n’ont pas demandé autant que le nettoyage de la carène. Elle était comme un champs d’algues avec des coquillages en pagaille. L’antifouling brésilien n’a pas beaucoup empêché, pendant les 9 mois d’arrêt de Kéjadenn à ce ponton, la prolifération de tout ces indésirables à la navigation.

Un petit tour au marché de Cacao n’avait pas pu être réalisé dans nos différents séjours à Cayenne en 2020, aussi le dimanche matin, avec notre voisine de ponton Gaït, nous y allons en voiture et masqués !

Un gros plein de ravitaillement au supermarché de Cayenne, puis c’est le départ, le mardi 22 décembre, pour Grenade en faisant une escale aux Îles du Salut …

Une sortie du Mahuri avec un courant pas très fort mais une houle contre nous, dans un chenal étroit nous prend presque 2 heures car le bateau se traine un peu !! (pas propre et vent pas aidant !).

Le lendemain nous passons une bonne partie de la matinée à faire le tour de l’île Royale. Nous ne sommes pas les seuls. Des gîtes et chambres d’hôtes ont été installés dans les habitations des gardiens du bagne (non pas dans les cellules de prisonniers !!) et il y a du monde !